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Date
11 janv. 2014
Tags
Sotchi 2014 , Actu CIO

Sven Kramer, la fusée orange

Pour ses troisièmes Jeux Olympiques, le patineur de vitesse néerlandais Sven Kramer, invaincu en cette saison olympique sur trois épreuves, le 5 000 m, le 10 000 m et la poursuite par équipes, est décidé à réaliser à Sotchi le triplé qui lui avait échappé en 2010 à Vancouver.


Jusqu’à ce qu’il décide de ne pas participer aux épreuves disputées sur l’anneau de glace de Ber-lin, du 6 au 8 décembre afin de se consacrer à sa préparation pour les Jeux de Sotchi à l’occasion d’un stage en Italie, Sven Kramer est tout simplement resté invaincu dans la Coupe du monde de l’ISU de patinage de vitesse 2013-2014. Sur ses deux distances de prédilection, le 5 000 m et le 10 000 m tout comme en poursuite par équipes, à Calgary (Canada), Salt Lake City (États-Unis) puis Astana (Kazakhstan), le champion néerlandais n’a pas cessé de marquer 100 points, le score réservé aux vainqueurs des courses. Il affiche ainsi sa forme olympique et ses prétentions à ré-gner sur les longues distances dans l’arène Adler au bord de la mer Noire. Bref, à réaliser l’objectif qu’il s’est fixé de longue date : gagner trois médailles d’or à Sotchi.

Déception à Vancouver

Revenant sur son expérience olympique, il raconte : « Au moment de disputer les Jeux de Turin en 2006 à 19 ans, j’avais déjà battu mon premier record du monde du 5 000 m, j’avais donc des chances d’aller chercher l’or. Mais je n’étais pas encore prêt, pas aussi fort qu’à Vancouver ou qu’aujourd’hui avant les Jeux de Sotchi, et l’Américain Chad Hedrick m’avait battu, il avait fait une super course. J’avais pris la médaille d’argent. C’était ma première année de patineur profession-nel, et j’ai beaucoup appris lors de cette première participation olympique ». 

« Quatre ans plus tard, j’ai été très déçu à Vancouver », poursuit-il, « cela peut paraître étrange, après tout, car j’avais gagné le 5 000 m, mais j’attendais autre chose ! J’étais venu gagner trois titres ! J’étais parti pour m’imposer dans le 10 000 m mais nous avons fait une énorme erreur ». Sur indication erronée de son entraîneur, Sven Kramer avait en effet changé intempestivement de ligne et s’était retrouvé disqualifié. « Cette expérience nous servira pour Sotchi » ajoute-t-il. En poursuite par équipes, les Néerlandais avaient subi la loi des États-Uniset du Canada pour finir médaillés de bronze.

Recordman du monde des titres toutes distances

« Si Sven se lance dans quelque chose, il fait vraiment tout pour atteindre son but » confie sa maman Elli Kramer dans une vidéo de la série « Thank You Mom » de Procter & Gamble, parte-naire du CIO, où on le voit dire à onze ans « Je veux devenir le meilleur patineur du monde ».

Déjà quadruple champion du monde toutes distances (2007, 2008, 2009, 2010) et neuf fois médaillé d’or « simple distance » (trois titres sur 5 000 m, trois sur 10 000 m et trois en poursuite par équipes) sur la même période, Sven Kramer passe une saison 2010-2011 blanche en raison d’une blessure à la cuisse droite. Il revient encore plus fort sur les anneaux de glace, atteignant le score historique de six victoires mondiales toutes distances (2012 et 2013) et reprenant sa domination sur ses deux épreuves individuelles (champion du monde 2012 et 2013 sur 5 000 m et 2013 sur 10 000 m), tout comme en poursuite par équipes avec la formation orange (or en 2012 et 2013).

« Normalement, je vais à Sotchi pour l’or sur 5 000 m, 10 000 m et en poursuite par équipes, l’idée d’avoir une nouvelle chance me motive tous les jours. Mais bon… .je ne vais pas trop en parler. On verra bien ! » déclare le champion d’Heerenveen, prêt à atteindre le but qu’il s’était déjà fixé en 2010, avec désormais plus d’expérience, plus de force, plus de sens tactique… .plus de joie. Tout semble réuni pour une belle série d’exploits !

Suivez Sven Kramer sur l'Athletes' Hub.



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