Le plus célèbre n°7 brésilien
Un célèbre maillot brésilien frappé du n°7 avec « Giba », son surnom, écrit au dos, trois titres de champion du monde (2002, 2006, 2008), huit victoires dans la Ligue Mondiale de la FIVB, deux médailles d’argent (2008, 2012) et une en or (2004) aux Jeux Olympiques, 319 sélections : ce ne sont que les plus belles lignes du palmarès de Gilberto Amauri de Godoy Filho réceptionneur‐attaquant considéré au coeur des années 2000 comme le meilleur joueur de volley‐ball au monde. Il a pourtant dû surmonter un terrible accident au bras gauche survenu à l’âge de 10 ans, et qui a retardé de plusieurs années sa progression vers les sommets.
Le triomphe athénien
Le sommet de sa carrière restera Athènes en 2004, où il fut désigné meilleur joueur du tournoi olympique remporté par son équipe. « C’était le couronnement d’une génération qui gagnait tout depuis 2001. Nous n’avions connu que deux défaites en championnat majeur sur une période de quatre ans. Nous avions soif. Nous en avions besoin. Nous le voulions. Et ça ne pouvait pas être plus beau. C’était à Athènes ! Se voir couronnés avec les lauriers fut quelque chose de vraiment incroyable »
Le 29 août 2004 devant les 10.000 spectateurs du Stade de la Paix et de l’Amitié situé sur le port du Pirée, le Brésil vient à bout de l’Italie dans le match pour la médaille d’or, 3 sets à 1 (25‐15, 24‐26, 25‐20, 25‐22). « Ce fut une finale tendue, nerveuse. Il nous fallait rester concentrés, très concentrés pour jouer ce match. Nous étions tous au sommet de nos carrières, physiquement et techniquement. Donc, je pense que ça a juste été cela : des lauriers pour cette génération ».
L’esprit olympique
De ses 20 ans au plus haut niveau international, Giba retient avant tout ses quatre participations aux Jeux, de Sydney en 2000 à Londres en 2012. « Ils ont quelque chose de spécial que personne ne sera jamais capable d’expliquer. C’est l’esprit olympique que chaque athlète ressent au plus profond de lui‐même. Il y en a beaucoup qui ont déjà gagné leur médaille rien qu’en y participant et il y a les autres, qui s’y rendent avec beaucoup de désir, n’est‐ce pas ? »
Fin de carrière à Londres
Le 12 août 2012, à l’issue de l’invraisemblable finale olympique perdue à Londres face à la Russie au tie break du cinquième set, cap’tain Giba annonce qu’il met un terme à sa carrière internationale : « Aujourd'hui, je me sens très triste. Cela fait vingt ans que je suis en équipe nationale et je voulais finir sur une médaille d'or. Je pars avec l'argent. C'est bien mais ce n'est pas exactement ce que j'avais imaginé. C'est la vie. »