- Date
- 18 août 2016
- Tags
- Rio 2016 , Actu CIO , Volleyball
Le marathon de l’équipe du site de volleyball de Rio 2016
Juste à côté du célèbre stade Maracanã de Rio s’élève le Maracanãzinho ou « petit Maracanã ». C’est là que le volleyball a posé ses valises pour Rio 2016.
Tandis que les plus grands attaquants de la planète se démènent sur le terrain, l'équipe de personnels opérationnels ne ménage pas ses efforts en coulisses pour garantir le succès de la compétition. Ils arrivent à 6h30 le matin pour préparer le site pour ses trois sessions quotidiennes, jusqu’à la fermeture du Maracanãzinho à 1h30 le matin suivant… avant de recommencer encore et encore.
« Ça en vaut la peine », assure Rafael Devisate, directeur général du site, originaire de São Paulo. « Nous avons une grande responsabilité dans le déroulement du volleyball. Le site est considéré comme le temple de la discipline et les attentes sont grandes, pas seulement vis-à-vis de moi, mais de chacun dans l’équipe. »
Devisate revient sur la façon dont ses troupes ont répété les transformations nécessaires aux trois sessions quotidiennes, vider le stade, réapprovisionner les buvettes et nettoyer les toilettes, dans un délai de 40 minutes à peine.
« Nous nous sommes beaucoup entraînés pour cela sans public, poursuit-il. En réalité, nous disposons d’une heure et quarante minutes, mais nous travaillons selon ce schéma, dans la mesure où les matches de volleyball n’ont pas une durée fixe et qu’il peut y avoir des retards. Les journées sont très intenses, mais tout a été bien planifié et jusqu’ici, nous nous en sommes sortis. »
Alors que la première semaine d’épreuves a été marquée comme il se doit par des difficultés et des ajustements nécessaires, ceux-ci ont été éclipsés par l’immense sentiment de fierté affiché par l’équipe, qui ne ménage pas ses efforts pour que la compétition se déroule en douceur au Maracanãzinho.
« Nous ne sommes pas confrontés à de nombreuses situations, mais quoi qu’il arrive, nous trouvons la solution. Tout cela est normal lorsque huit à dix mille personnes pénètrent dans une arène », ajoute Devisate qui a également travaillé dans d’autres sports et qui était volontaire à Londres 2012, dans le cadre d’un échange mis en place par la municipalité de São Paulo.
« Le plus beau dans ce travail, c’est d’avoir les Jeux Olympiques chez nous, c’est de faire partie de l’histoire de Rio 2016. »
Devisate, qui a 32 ans, n’est pas le seul à espérer que le Brésil fera partie des équipes qui frapperont les derniers ballons d’attaque sur le site avant la clôture des Jeux, le 21 août. Au cas où l’équipe féminine du Brésil, classée numéro deux mondiale, remportait un troisième titre olympique consécutif à Rio, elle égalerait le record de Cuba. Mais quoi qu’il advienne sur les terrains, la mesure du succès s’effectue au niveau du public.
« Je pense que les Jeux sont d’ores et déjà un grand succès, conclut Devisate. Nous avons eu un taux de remplissage de 85 %. Nous voulons aller jusqu’à la finale, en souhaitant qu’une équipe brésilienne inscrive les derniers points. Ensuite, nous pourrons regarder derrière nous avec le sentiment que jamais le tournoi de volleyball des Jeux n’a été aussi bien préparé. »