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SOLO Hope
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Hope SOLO

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Hope Solo, gardienne intraitable

Hope Solo a multiplié les exploits dans ses buts, lors des deux parcours dorés de l’équipe féminine américaine de football à Beijing 2008 et à Londres 2012.

Le choix du poste

Introduite au football par son père, Hope Solo est tout d’abord une attaquante prolifique lors de ses années au lycée de Richland (Etat de Washington) avec l’équipe des Bombers de 1996 à 1999 : 109 buts marqués, trois championnats régionaux remportés à la suite. Elle rejoint ensuite l’Université de Washington à Seattle. Au sein de la section sportive des Huskies, Hope Solo opte définitivement pour le poste de gardienne de buts où les qualités qu’elle développe font rapidement merveille. Elle quittera les Huskies avec un record de 325 arrêts décisifs et 18 matches sans prendre de but.

Un passage par l’Europe

En 2003, Hope Solo démarre sa carrière professionnelle avec les Philadelphia Charge dans le championnat WUSA qui met fin à ses activités la même année. Elle part ensuite pour l’Europe, joue en 2004 avec le club de Göteborg en Suède, puis en 2005 avec l’Olympique Lyonnais en France. « Une magnifique expérience », a-t-elle raconté, « pas seulement avec mes coéquipières et mes entraîneurs, mais pour les fans et les villes elles-mêmes. A Göteborg et à Lyon, le foot était partout. A ce point de ma vie, cela a été le vrai départ de ma carrière et cela m’a aidée à me trouver, comme personne et comme joueuse ».

Premier titre olympique

Après avoir joué en équipe des USA junior, Hope Solo connait sa première sélection en sénior en avril 2000, mais elle ne fait pas partie de la formation qui va décrocher l’or en 2004 à Athènes et ne devient gardienne titulaire qu’à partir de 2005. Lors des Jeux de Beijing, Hope Solo est très performante dans ses cages tout au long du tournoi, et en finale, le 21 août 2008, elle multiplie les arrêts face aux attaquantes brésiliennes, gardant ses buts inviolés pour une victoire 1-0 en prolongations et un premier titre olympique.

Revanche face au Japon à Londres

Lors de la Coupe du monde FIFA 2011 en Allemagne, Hope Solo qualifie son équipe en quarts de finale face au Brésil, lors de la séance de tirs au but (les deux équipes sont à égalité 2-2) en arrêtant le tir de la Brésilienne Daiane. Les Américaines perdent la finale face au Japon, là aussi aux tirs au but.

Un an plus tard, en finale des Jeux de Londres devant les 80.000 spectateurs du stade de Wembley, les Américaines prennent leur revanche en s’imposant 2-1 face aux mêmes adversaires japonaises. Hope Solo se montre à nouveau décisive, notamment en stoppant de manière spectaculaire un puissant tir de Mana Iwabuchi à huit minutes de la fin. Elle fête son 2e titre olympique avec ses coéquipières sur la pelouse de Wembley en enfilant un t-shit sur lequel est inscrit « Nous avons trouvé la grandeur ». Elle fait partie des trois joueuses américaines qui ont passé la totalité des 570 minutes du tournoi olympique 2012 sur la pelouse.

Direction Rio de Janeiro

Après avoir publié son autobiographie, joliment intitulée « A Memoir of Hope », Hope Solo rejoint en 2013 le club des Seattle Reigns dans la Ligue nationale féminine (NWSL), se blesse au poignet, ce qui l’éloigne quelques mois des terrains, puis revient en équipe des USA, sur la route des Jeux de Rio 2016. Elle détient aujourd’hui un record national de 72 matches internationaux sans prendre de but « Je pense que cela fait partie de ma personnalité de surmonter les problèmes, d’apprendre d’eux et de devenir plus forte, sur un plan personnel comme professionnel. Pour être honnête, je me réjouis des difficultés » dit-elle.

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