Claire Lewis and Goodwill Ambassadors
"I am particularly proud to work for UNHCR."
LONDON, United Kingdom, 4 November 2014 (HCR) – I am from the United Kingdom and work for UNHCR in London. I arrived at UNHCR nearly two years ago, joining the Goodwill Ambassador team. We work with UNHCR’s celebrity supporters – Goodwill Ambassadors – to share the refugees’ stories with a wider audience. Goodwill Ambassadors play a vital role by shine a spotlight on issues that are urgent but are often ignored due to the fast-paced news agenda. Keeping these stories alive, revealing their colour and humanity, ensures that the world does not ignore its most vulnerable citizens.
In the past, I have been lucky enough to work for a variety of great organisations including Oxfam, Save the Children, Greenpeace, Help the Aged, and Plan. Today I am particularly proud to work for UNHCR! Being at the heart of all major crises, and working alongside amazing professionals who always give 100% means I can witness the development of large-scale projects which have a tremendous impact on the lives of others. It feels like being in the mothership!
Having lived in Uganda for four years, I think it’s particularly important that Africans speak about Africa, so we have been working with UNHCR country offices to encourage African celebrities to support African refugee causes. One of my first missions with UNHCR was to Goudoubou refugee camp, Burkina Faso, last June with award winning Malian singer-songwriter, Rokia Traoré. It was always destined to be a moving experience as she would be meeting and learning the stories of her fellow countrymen and women who have fled Mali since 2012, when a conflict started between rebel group and governmental forces. She received such a warm embrace from Malian elders upon arrival in the camp! Over the course of the trip, I discovered a depth of diplomacy and warmth in Rokia that was worthy of an Ambassador. We heard stories of people who had fled with nothing across the Sahel desert. One man carried his handicapped son for mile after mile without food or water. They eventually found shelter, food and water in a seemingly inhospitable environment in Burkina Faso. We walked with the kids to the camp’s school listening to them chattering away – making life seem normal. The collective efforts of aid agencies are creating a real community in the camp. Rokia was also amazed at the strong bond between the refugees and the host community there, reminding us how essential the support of benevolent and supportive hosts are. I’d like to think that the level of mutual sympathy and understanding would be equally great back home if, say, the entire population of Birmingham was suddenly forced into Manchester overnight. I wonder.
I travelled on a very different mission not long afterwards with UNHCR’s longest-serving celebrity advocate, Honorary Lifetime Goodwill Ambassador Barbara Hendricks. Our mission was to Côte d’Ivoire, West Africa, where an inspiring and hardworking country team showed us the huge number of ways in which people are affected by statelessness. On 4th November, UNHCR launches a 10-year campaign to eradicate statelessness. There are over 10 million stateless people worldwide, 700,000 of whom live in Côte d’Ivoire. The problem isn’t an obvious one, but without identity papers or citizenship, you cannot own a legal residence or open a bank account. Your children cannot go to school and you cannot gain legal employment. On an emotional level, a lack of belonging can be deeply scarring. Through her work with UNHCR, Barbara has witnessed some of the worst humanitarian disasters of the last few decades. While in Côte d’Ivoire, she took time to listen to people. It struck me that listening is key to the work she does and then repeating these stories to media and dignitaries to amplify their voices. She, the world-famous opera singer, has no reserve to lend her voice to the most invisible people on earth: the stateless…. Barbara immediately bonded with the people she met.
These two trips to West Africa with UNHCR were very different, but both gave me insight into UNHCR’s work in the region. They deepened my personal commitment to UNHCR, and to the incredible role that engaged, articulate celebrity supporters can play by bringing to light the stories behind the statistics.
Le texte en français:Claire Lewis et les Ambassadeurs de bonne volonté
“Je suis particulièrement fière de travailler pour le HCR.“
LONDRES, Royaume-Uni, 4 novembre 2014 (HCR) - Je viens du Royaume-Uni et je travaille au HCR à Londres. Je suis entrée au HCR il y a près de deux ans, en rejoignant l’équipe qi s’occupe des Ambassadeurs de bonne volonté. Nous travaillons avec les célébrités qui soutiennent le HCR – les Ambassadeurs de bonne volonté – en partageant les histoires des réfugiés avec un public plus large. Les Ambassadeurs de bonne volonté du HCR jouent un rôle vital en mettant sous le feu des projecteurs des problèmes pressants mais souvent ignorés en raison du rythme frénétique de l’actualité. Garder ces histoires en vie, révéler leur couleur et leur humanité, permet de faire en sorte que le monde n’ignore pas ses citoyens les plus vulnérables.
Dans le passé, j’ai eu la chance de travailler pour plusieurs organisations formidables dont Oxfam, Save the Children, Greenpeace, Help the Aged et Plan. Aujourd’hui je suis particulièrement fière de travailler pour le HCR ! Etre au cœur des crises majeures et travailler aux côtés de professionnels épatants qui se donnent toujours à 100% signifie que je peux observer le développement de projets à grande échelle qui ont un impact extraordinaire sur la vie des gens. J’ai l’impression d’être dans le vaisseau-mère !
Après avoir vécu en Ouganda pendant quatre ans, je pense qu’il est particulièrement important que des Africains parlent de l’Afrique, nous avons donc travaillé avec les bureaux pays du HCR pour encourager des célébrités africaines à soutenir la cause des réfugiés africains. L’une de mes premières missions avec le HCR était au camp de réfugiés de Goudoubou, au Burkina Faso, fin juin, avec une chanteuse-compositrice malienne primée, Rokia Traoré. Cette expérience était dès le départ destinée à être émouvante car elle devait rencontrer et écouter les histoires de ses compatriotes qui ont fui le Mali depuis 2012, quand un conflit a éclaté entre un groupe rebelle et les forces gouvernementales. Elle a reçu un accueil tellement chaleureux des personnes âgées maliennes en arrivant dans le camp ! Pendant le voyage, j’ai découvert un niveau de diplomatie et de chaleur humaine en Rokia qui était digne de celui d’un ambassadeur. Nous avons écouté les histoires des personnes qui ont fui sans rien emporter à travers le désert du Sahel. Un homme a porté son fils handicapé kilomètre après kilomètre sans nourriture ni eau. Ils ont finalement trouvé un abri, de la nourriture et de l’eau dans un environnement apparemment inhospitalier au Burkina Faso. Nous avons marché avec les enfants jusqu’à l’école du camp en les écoutant papoter – comme si la vie était normale. Les efforts collectifs des agences humanitaires sont en train de créer une vraie communauté dans le camp. Rokia était aussi étonnée par le lien solide qui s’est créé entre les réfugiés et la communauté d’accueil là-bas, et qui nous rappelle comme le soutien bienveillant et solidaire des hôtes est essentiel. J’aimerais penser que le niveau de sympathie et de compréhension mutuelle serait le même chez moi si, par exemple, la population entière de Birmingham était soudainement contrainte de venir à Manchester du jour au lendemain. Je m’interroge.
J’ai participé à une mission très différente peu de temps après avec la célèbre défenseuse du HCR depuis longtemps, l’Ambassadrice de bonne volonté à titre honorifique Barbara Hendricks. Notre mission était en Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest, où une équipe nationale exemplaire et travailleuse nous a montré les multiples façons dont les personnes sont affectées par l’apatridie. Le 4 novembre, le HCR a lancé une campagne sur dix ans pour éliminer l’apatridie. Il y a plus de 10 millions d’apatrides dans le monde, dont 700 000 vivent en Côte d’Ivoire. Le problème n’est pas évident, mais sans papiers d’identité ou citoyenneté, vous ne pouvez pas posséder de résidence légale ni ouvrir de compte en banque. Vos enfants ne peuvent pas aller à l’école et vous ne pouvez pas être employés légalement. D’un point de vue émotionnel, le manque d’appartenance peut laisser de profondes cicatrices. A travers son travail avec le HCR, Barbara a été témoin de certains des désastres humanitaires les plus terribles des dernières décennies. Quand elle était en Côte d’Ivoire, elle a pris le temps d’écouter les gens. J’ai constaté que l’essentiel de son travail consiste à écouter, puis à répéter ces histoires aux médias et aux dignitaires pour amplifier leurs voix. Elle, la célèbre chanteuse d’opéra, ne met aucune réserve à prêter sa voix aux personnes les plus invisibles de la terre : les apatrides… Barbara a immédiatement créé un lien avec les personnes qu’elle a rencontrées.
Ces deux voyages en Afrique de l’Ouest avec le HCR étaient très différents, mais ils m’ont tous deux permis de voir le travail du HCR dans la région de l’intérieur. Ils ont approfondi mon engagement personnel envers le HCR, et envers le rôle incroyable que des célébrités impliquées et s’exprimant clairement peuvent jouer pour soutenir le HCR en mettant en lumière les histoires derrières les statistiques.