skip to content
Date
26 mai 2014
Tags
Actu CIO ,

La vie après le sport

Pour atteindre le sommet en sport, les athlètes doivent tout donner. Et pourtant, une carrière peut être courte. Que se passe-t-il lorsqu'elle prend fin ?

"Avoir un plan B a toujours été important pour moi", raconte Alex Baumann, médaillé d'argent olympique en bobsleigh à Sotchi cette année. "En tant qu'athlètes, nous comptons sur la bonne santé de notre organisme, or nous savons tous que cela peut s'arrêter du jour au lendemain."

C'est là que le programme de suivi de carrière des athlètes (ACP) lancé par le Comité International Olympique peut s'avérer utile. Mis en place en coopération avec Adecco, il aide les athlètes à se préparer à leur reconversion professionnelle et les accompagne tout au long de cette phase de transition. Il propose des ressources et des formations qui permettent d'acquérir des compétences de vie et d'optimiser les possibilités d'apprentissage et d'emploi.

Installé à Zurich, Alex Baumann a rejoint cette initiative en 2012 via le programme de suivi de carrière de Swiss Olympic (le CNO suisse) juste après avoir obtenu sa licence en sciences de l'environnement. Désireux de continuer à s'entraîner en vue de Sotchi, il souhaitait également poursuivre ses études et décrocher un master en microbiologie alimentaire, mais savait qu'il était important d'acquérir une certaine expérience professionnelle. Aussi a-t-il trouvé la combinaison idéale : un employeur dans l'industrie alimentaire prêt à lui proposer des horaires de travail souples lui permettant de s'entraîner et d'étudier.

"Il est toujours délicat de parvenir à associer entraînement et travail. Vous devez trouver un employeur qui accepte de faire preuve de souplesse au niveau des horaires. En fin de compte, toute est une question de planification", ajoute-t-il.
Une médaille d'argent olympique et un master plus tard, Alex Baumann travaille désormais à plein temps pour une célèbre entreprise suisse de confiserie, celle-là même qui lui a donné sa chance au début. Il bénéficie toujours d'horaires souples pour continuer à s'entraîner.

"Le bobsleigh, c'est comme la vie. Il y a beaucoup de lignes droites et de virages – c'est imprévisible. Lorsque vous n'avez pas de plan B, c'est un peu effrayant de penser à sa vie après le sport", confie-t-il. "Vous devez vous y préparer avant."

En savoir plus ici sur le programme de suivi de carrière des athlètes du CIO

 

Tags Actu CIO ,
back to top