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LAVILLENIE Renaud
LAVILLENIE Renaud

Renaud LAVILLENIE

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Trop juste pour les Jeux de Beijing

Venu tout jeune à la perche que son père pratiquait aussi, Renaud Lavillenie y trouve immédiatement la passion de sa vie, mais son petit gabarit, les qualités physiques encore incertaines, ne lui permettent pas d’exploiter pleinement son potentiel dans un premier temps. C’est en arrivant à Clermont-Ferrand en juin 2008 à 21 ans que l’enfant de Barbezieux-Sainte-Hilaire en Charente trouve l’environnement propice à son éclosion : les installations du stade Jean-Pellez d’Aubière et l’entraîneur qui va l’accompagner vers les sommets, Damien Inocencio. Juste un peu tard pour participer aux Jeux Olympiques de Beijing. « Je franchissais 5,30m en 2007. Je ne pensais même pas à faire une carrière internationale. L’année suivante, installé à Clermont, j’ai pu bénéficier des infrastructures qui m’ont permis de connaitre une grosse progression. J’ai atteint 5,70m mais il manquait encore 5cm pour réaliser le minima olympique ».

Patron de la perche mondiale

Une fois remporté son premier titre international, les championnats d’Europe en salle de Turin en mars 2009 avec un saut à 5,81m avant d’établir un nouveau record de France en entrant dans le club très fermé des athlètes à plus de 6m (6,01m le 21 juin 2009 à Leria au Portugal), Renaud Lavillenie devient le patron de la perche mondiale et la principale chance de médaille française à chaque grand évènement planétaire. Son crédo est la régularité, « Je préfère faire une saison à 5,90m-5,95m et me retrouver tout le temps sur les podiums plutôt que de réussir un coup» explique-t-il, ce qui se traduit notamment par quatre victoires consécutives dans la Ligue de Diamant de l’IAAF à partir de 2010.

La consécration à Londres 2012

Le 10 août 2012 dans le stade olympique de Londres, Renaud Lavillenie dispute une finale pleine de suspense face à deux perchistes allemands, Björn Otto et Raphael Holzdeppe. Ces deux derniers parviennent à franchir 5,91m alors que le Français échoue à cette hauteur. il tente le pari de réserver ses deux tentatives suivantes pour une barre à 5,97m où il connait un premier échec. Alors qu’il ne lui reste plus qu’une chance pour passer devant ses rivaux, Lavillenie prend sa course d’élan, s’élève, passe largement au-dessus de la barre et s’adjuge la médaille d’or avec un nouveau record olympique. Il remporte le premier titre français en athlétisme aux Jeux depuis Marie-José Pérec (200m-400m) et Jean Galfione (perche) à Atlanta en 1996.

L’incroyable record du monde

En plein milieu des Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi, le 15 février 2014, un coup de tonnerre retentit dans l’athlétisme mondial. Invité comme chaque année à participer à la compétition « Pole Vault Stars » créée et organisée par Sergei Bubka dans sa ville de Donetsk, Renaud Lavillenie bat sous ses yeux son vieux record du monde : ses 6,15m du 21 février 1993 réalisés dans cette même salle, une performance jusque-là jugée inaccessible. Pourtant, après avoir passé 6,01m à son 3e essai, le champion olympique 2012 parvient à franchir 6,16m dès sa première tentative. C’est un autre couronnement majeur pour ce passionné de moto qui explique son secret : « Je ne ressens jamais de pression en bout de piste, j’évolue dans le plaisir, je ne connais pas la contrainte. Ces cinq dernières années, je n’ai pas quitté les podiums internationaux sans jamais me brider. Il m’est arrivé, 48h avant une compétition, de faire du carrelage dans ma salle de bains, de partir en moto, de jouer au foot ou au basket.... et de gagner. Mettre en place des processus qui me brident, ça ne marche pas.  Il n’y a pas de miracle, l’important, c’est d’arriver le plus frais possible, car plus on se sent bien, plus on a le sourire intérieur, plus on réussit. ».

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Résultats

  • Jeux
    Résultat
    Sport
    Epreuves
  • O 5.97
    Athlétisme
    saut à la perche hommes


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