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Date
27 févr. 2010
Tags
Vancouver 2010

Steve Holcomb - Bobsleigh

L’histoire des Jeux Olympiques regorge de récits d'athlètes qui ont vaincu l'adversité et les blessures pour aller vers le succès. Mais peu se sont trouvés confrontés à des obstacles incommensurables comme Steve Holcomb, le pilote de bobsleigh américain, qui est passé outre la menace de la cécité pour offrir à son pays une médaille d’or dans l’épreuve, attendue depuis 62 ans.


Holcomb, qui a débuté sa carrière comme skieur, goûte au bobsleigh aux Jeux d’hiver de 2002, dans un rôle d'ouvreur, le membre de l'équipe qui descend la piste avant le début de la compétition pour tout vérifier. L’expérience lui laisse un tel souvenir qu’il décide de se convertir définitivement au bobsleigh.

Il va y connaître de grands succès avant de devoir se battre avec des troubles oculaires dégénératifs. Il a beau porter des lunettes et des verres de contact, à un moment donné, sa vue est tellement mauvaise qu’il est obligé de piloter davantage au jugé qu’avec ses yeux.

Finalement, il suit un traitement révolutionnaire qui fait appel à des vitamines activées par la lumière, et cela marche. Sa vue désormais recouvrée, Holcomb emmène le bob à quatre américain jusqu’au titre mondial et, lorsqu’il arrive à Vancouver, le curseur de sa confiance est au plus haut.

Impossible de rater le traîneau noir de jais d’Holcomb, surnommé le « Train de nuit ». Son équipage démarre comme une fusée, se plaçant d’entrée sur l’orbite du record de la piste dès sa première descente, la première place à la clé, avant d’accroître son avance et de mettre à nouveau à mal le record lors de la manche suivante.

Après cela, il ne reste plus aux Américains qu'à consolider leur position et à ne pas dérailler... Deux manches plus loin, menées avec maîtrise, Holcomb et son train de nuit entrent en gare avec 38 secondes d’avance. Les États-Unis tiennent enfin la victoire olympique en bob à quatre, qu’ils convoitaient depuis les Jeux de St Moritz en 1948.

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