Burundi

Les restrictions à la liberté d'expression et la liberté de réunion se sont intensifiées à l'approche des élections de 2015. La police a fait usage de balles réelles et d’une force excessive contre les personnes qui protestaient contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat. Des dizaines de personnes ont été tuées et un grand nombre d’autres blessées. Le gouvernement a suspendu plusieurs stations de radio et menacé des journalistes, des militants de la société civile ainsi que des membres de partis d'opposition. Le système judiciaire souffre d'un manque d'indépendance. L'impunité pour les violations de droits humains est une importante source de préoccupation. En décembre 2014 et janvier 2015, au moins 47 membres d'un groupe armé qui s’étaient rendus ont été sommairement exécutés par des militaires et policiers burundais.