Mali : après la mort d’un Casque bleu, l’ONU promet des moyens supplémentaires
	JeuneAfrique
	08/06/2016
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Ce mardi 7 juin, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif, a promis de renforcer la sécurité de ses troupes, lors de l'hommage au premier Casque bleu chinois tué dans ce pays il y a une semaine.

Le sergent-chef Shen Liangliang a été tué le 31 mai à Gao, au nord du Mali, lors d’une double attaque jihadiste. Un communiqué de la Mission de l’Onu a indiqué que la cérémonie d’hommage s’est déroulée au quartier général de la Minusma, à Bamako.

Étaient également présents lors de la cérémonie le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, le commandant de la force militaire de la Minusma, le général Michael Lollesgaard, l’ambassadrice de Chine Lu Huiying et le général chinois Su Guanghui.

Ban Ki-moon demande quelque 2000 militaires de plus

La Minusma « prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre en oeuvre son mandat, y compris en assurant la protection de ses soldats de la paix », a assuré le chef de la Mission de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif.

« Nous allons renforcer les mesures sécuritaires et mettre à la disposition de nos braves soldats de la paix les équipements nécessaires leur permettant de mieux faire face (…) », a-t-il ajouté.

Dernier bilan de l’attaque de Gao

Selon un dernier bilan de la Minusma, la double attaque de Gao, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), s’est soldée par deux morts : celle du Casque bleu chinois et celle d’un expert français d’une compagnie sous-traitante de l’ONU. Quinze personnes ont également été blessées, dont quatre grièvement.

Au lendemain de cette attaque, dernière en date d’une série d’attentats meurtriers contre les Casques bleus au Mali, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé au Conseil de sécurité quelque 2049 militaires et 480 policiers de plus, ainsi que des moyens supplémentaires pour cette mission.

Basé à Gao, le contingent chinois compte aujourd’hui quelque 400 militaires sur un total de quelque 12.000 personnels de la Minusma.

Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est, de toutes les missions en cours de maintien de la paix de l’ONU, celle qui connaît le plus fort taux de mortalité en nombre par rapport à l’effectif.