Mutilation génitale féminine

Pratiquée pour des raisons traditionnelles, culturelles ou religieuses, la MGF peut être à l’origine de graves problèmes de santé et peut même entraîner la mort. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables et la MGF touche les petites filles de façon disproportionnée.

Le HCR estime que toutes les formes de MGF sont dangereuses et constituent une violation des droits de l’homme ; nous sommes résolus à soutenir les efforts entrepris dans le monde pour mettre un terme à ce fléau qui constitue une forme de violence sexiste et inflige de graves dommages à ses victimes, tant sur le plan mental que physique, et est assimilable à de la persécution.

Plus spécifiquement, le HCR œuvre pour mettre un terme à la mutilation génitale féminine parmi les réfugiées dans les camps et en milieu urbain de pays comme l’Éthiopie, le Kenya et le Yémen, en organisant des programmes de sensibilisation au sujet de la MGF, en soutenant l’engagement des communautés et en offrant des lieux de refuge aux victimes. Le HCR intervient aussi sur le plan des conséquences médicales de la MGF pour les femmes et les jeunes filles. Le HCR leur permet ainsi de poursuivre des activités économiques ou autres et d’être plus autosuffisantes et autonomes.

Le HCR plaide également en faveur de la protection des femmes et jeunes filles qui demandent l’asile dans les pays industrialisés et en faveur de leur inclusion dans des programmes d’insertion. Nous travaillons avec des partenaires d’Etat et de la société civile pour améliorer la protection des femmes et des jeunes filles demandeuses d’asile sur le motif de MGF et également pour que le système d’asile tienne compte des besoins spécifiques des femmes et jeunes filles qui ont subi la MGF. Le HCR œuvre aussi pour intégrer pleinement les besoins de ces victimes dans le soutien à l’intégration existant.