Environnement, catastrophes naturelles et changement climatique
Les camps hébergeant des personnes déracinées ne sont jamais censés être permanents. Cependant, de nombreux pays accueillent des réfugiés ou des déplacés internes dans un même lieu depuis plusieurs décennies. Des stratégies et des actions doivent être mises en oeuvre pour gérer les problèmes environnementaux, prévenir la dégradation et les conflits naissant de la compétition pour les ressources naturelles.
Le HCR reconnaît le dommage potentiel que les camps et d'autres installations peuvent causer à l'environnement, ainsi que sur l'économie locale et sur les relations avec les communautés hôtes. C'est pourquoi l'agence pour les réfugiés a développé une politique globale de gestion des questions environnementales avec des gouvernements et d'autres partenaires nationaux et internationaux. Le HCR encourage et soutient le développement de projets sur le terrain pour réduire ou maîtriser quelques-uns des dommages causés par les opérations humanitaires. Nous répondons également aux nouvelles menaces émergentes comme les conséquences du changement climatique.
L'autre crise de réfugiés au Tchad
28 octobre 2009
Une seconde crise de réfugiés se développe silencieusement dans le sud du Tchad depuis ces dernières années. Cette crise n'attire que peu d'attention de la part des médias et de la communauté internationale. Environ 60 000 réfugiés de la République centrafricaine sont hébergés dans le sud du Tchad. Ils sont répartis dans cinq camps et ils reçoivent une aide régulière du HCR. Toutefois le financement pour cette aide et pour des projets de réintégration reste faible. Les réfugiés ont fui les combats entre des groupes rebelles et les forces gouvernementales au nord de la République centrafricaine. Depuis le début de l'année 2009, 17 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans le sud-est du Tchad.
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Une famille de réfugiés nouvellement arrivée dans le camp de Dosseye. Jusqu'à 150 nouveaux réfugiés de la République centrafricaine principalement de l'ethnie peule arrivent chaque mois au sud du Tchad. De nombreuses familles fuient pour éviter les enlèvements d'enfants, qui sont monnaie courante. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Des enfants jouent dans le camp d'Amboko, au sud du Tchad. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Le sud du Tchad possède d'importantes réserves d'eau et de larges étendues de terre. Les réfugiés centrafricains vivant au camp d'Amboko cultivent jusqu'à 60 pour cent de leur nourriture mensuelle. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Une réfugiée handicapée originaire de République centrafricaine sur le chemin de l'école dans le camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Les réfugiés de la République centrafricaine vivent côte à côte avec la population tchadienne et ils sont relativement bien intégrés localement. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Des réfugiés de l'ethnie peule de la République centrafricaine continuent d'arriver régulièrement dans le camp de Dosseye, au sud du Tchad. Quelques jours après leur arrivée, ils commencent à construire des abris permanents. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Au sud du Tchad, la population locale bénéficie de la présence de réfugiés centrafricains via le centre de formation professionnelle du village de Beureh, ouvert à tous. On peut y suivre des cours pour devenir mécanicien, charpentier, tailleur ou forgeron. Camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Une école dans le camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Un garçon réfugié au camp de Dosseye, dans le sud du Tchad. Malgré le traumatisme de grandir en temps de guerre, les enfants peuvent développer une grande résilience. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
Changement climatique
Le climat de notre planète évolue, et ce changement nous préoccupe car il pourrait conduire à des déplacements de population.
Gestion durable de l'environnement
Une priorité d'ordre politique qui se retrouve dans l'ensemble de notre travail.