L’histoire de Georgina, Colombie

Photo de UNHCR/S. Rich/2013.

Photo de UNHCR/S. Rich/2013.

Alors que les souvenirs de Georgina refont surface, des larmes coulent sur son visage. Cette femme de 78 ans n’avait alors que six ans lorsqu’elle a assisté à la mort de son frère – assassiné par des groupes armés qui ont également forcé toute sa famille à quitter leur belle propriété.

“Notre vie était si belle à Tolima [Province]», déclare Georgina en pleurant. «Nous avions un ranch, un grand terrain, de la bonne nourriture et une belle propriété. Plus important encore, nous étions libres et toute la famille vivait ensemble. Lorsque les groupes armés sont arrivés, ils ont menacé mon père et ont tué mon frère. Et lorsque nous avons perdu notre terrain … il n’y avait plus assez de nourriture et les adultes s’en privaient pour que les enfants aient de meilleures chances de survie.”

Georgina n’a toujours pas de « chez-soi ». Il y a quatorze ans, les cartels de drogues l’ont encore forcée à quitter sa maison. Avec sa fille Blanca et son petit-fils Andreas encore bébé, ils ont emménagé dans le bidonville illégal pour les déplacés d’Altos de la Florida en Colombie.

Photo de UNHCR/S. Rich/2013.

Photo de UNHCR/S. Rich/2013.

 “Toute ma vie, j’ai juste souhaité une vie différente et meilleure pour mes enfants …”, explique Georgina

Le HCR a l’intention de légaliser le camp d’Altos de la Florida et d’y apporter les services essentiels, comme un approvisionnement régulier en eau, l’électricité et de meilleures routes. Ces services rendraient les dernières années de la vie de Georgina un peu plus faciles et plus sûres.


1 seule famille déchirée par la guerre, c'est déjà trop

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