UNHCR/N.Sturm

Ivorian refugees looking forward to their return to Cote d'Ivoire after years in exile. The repatriation process has been suspended since July 2014 because of Ebola.

Côte d’Ivoire, Liberia and UNHCR agree to resume the voluntary repatriation of Ivorian refugees

UNHCR and the Governments of Côte d'Ivoire and Liberia hold a meeting of the Tripartite Commission to discuss in concrete terms the health and security conditions surrounding this process.

ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE, 13 March 2015 (UNHCR) – The Government of Côte d’Ivoire, the Government of Liberia and the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) agreed yesterday to resume the voluntary repatriation of the 38,000 Ivorian refugees in Liberia. This was the outcome of the meeting of the Tripartite Commission held on 12 March 2015, in Abidjan.

The border between Liberia and Côte d’Ivoire was officially closed in July 2014 as a preventive measure in the context of the Ebola crisis, thus temporarily suspending all voluntary repatriation of Ivorian refugees staying in Liberia for the following eight months. UNHCR and the Governments of Côte d’Ivoire and Liberia agreed that the current suspension should be lifted amid the sharp decline of the outbreak in Liberia, and that the voluntary repatriation process could resume as early as 6 April 2015, while security and disease control measures jointly adopted in both countries are put in place.

“The voluntary return of all Ivorian refugees is a priority for the Government of Côte d’Ivoire, and UNHCR is committed to facilitating this process in full respect of the refugees’ security and dignity and in compliance with the necessary health-related measures put in place on both sides of the border ,” said UNHCR Representative in Côte d’Ivoire, Mohamed Toure.

The health control procedures, which are to be agreed upon by the Ministries of Health in Liberia and Côte d’Ivoire and the World Health Organization, will include health risk assessments for all refugees wanting to repatriate and health monitoring prior to departure. Upon crossing the border, the authorities in Côte d’Ivoire will take over the health monitoring.

The Tripartite Commission also recommended that joint security operations be improved on both sides of the border, and that the UN missions in both countries support their governments in road repairs to facilitate convoy movements.

“There has never been a case of Ebola among the refugees living in the camps, and the entire country is well on its way to beating the outbreak,” noted UNHCR Representative in Liberia Khassim Diagne. “The refugees themselves want to go home and we think that the conditions are conducive for repatriation to resume.”

Nearly 8,000 refugees have indicated their intention to return immediately as soon as it is possible to do so.

UNHCR in Liberia, working closely with the Government of Liberia, in particular the Liberia Refugee Repatriation and Resettlement Commission and Ministry of Health, has been focusing on preventive measures and strengthening surveillance to minimize the risk of an Ebola virus outbreak in the camps. Mass awareness-raising campaigns were initiated to educate the refugees and host communities on the risks of transmission of the disease, and strict hygiene measures requiring hand-washing and body temperature checks were implemented at the entrances to all camps. Areas also were established for the temporary isolation of any camp residents believed to have had contact with someone exhibiting Ebola-like symptoms, and community care centers were constructed on the outskirts of each camp to handle any patients.

Upon arriving at the transit centers in Côte d’Ivoire, every returnee will go through a medical screening administered by officials of the Ivorian health authorities. This procedure will include taking everyone’s temperature and checking for fever. Medical staff will be present on site. The returnees will also be provided with food and with cash grants and relief items, including cooking utensils, blankets and mats for sleeping. From there, they will be taken to their villages of origin or to the localities that they have chosen for their new lives, primarily in the west and south-west of the country. Many of them will receive practical support in the form of job training enabling them to more easily reintegrate into their host communities.

Over 220,000 Ivorian refugees found refuge in Liberia after fleeing their home country during the 2002 civil war and the more recent 2010-2011 post-electoral crisis. While some refugees settled in host communities, the majority live in three remaining camps located in the counties of Grand Gedeh, Nimba and Maryland, in the eastern part of Liberia, about 30 km or more from the border with Côte d’Ivoire. Since October 2011, when the repatriation process was first launched, about 205,000 Ivorians have returned to Côte d’Ivoire from Liberia under the auspices of UNHCR.

Le texte en français:

La Côte d’Ivoire, le Libéria et l’UNHCR s’accordent sur la reprise du rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens

Le HCR et les gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Libéria convoquent une réunion de la Commission tripartite pour discuter concrètement des conditions sanitaires et sécuritaires de ce processus.

ABIDJAN, CÔTE D'IVOIRE, 13 March 2015 (UNHCR) - Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, le Gouvernement du Libéria et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) se sont accordés hier de reprendre le rapatriement volontaire des 38 000 réfugiés ivoiriens au Libéria. Cette décision est le résultat de la réunion de la Commission Tripartite tenue le 12 mars 2015 à Abidjan.

La frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire a été officiellement fermée en juillet 2014 comme mesure de prévention dans le contexte de la crise liée à Ebola, suspendant par conséquent tous les rapatriements volontaires de réfugiés ivoiriens résident au Libéria pour les huit mois qui ont suivi. Le HCR et les Gouvernements de Côte d’Ivoire et du Libéria ont conclu  un accord selon lequel la suspension actuelle pouvait être levée du fait du déclin important de l’épidémie au Libéria, et le processus de rapatriement volontaire pourrait reprendre dès le 6 avril 2015, sous réserve que des mesures strictes de contrôle sanitaire et de sécurité soient mises en place dans les deux pays.

« Le rapatriement volontaire de tous les réfugiés ivoiriens est une priorité pour le gouvernement de Côte d’Ivoire, et le HCR s’est engagé à faciliter ce processus dans le strict respect de la sécurité et de la dignité des réfugiés et en accord avec les mesures sanitaires nécessaires mises en place des deux côtés de la frontière », explique le représentant du HCR en Côte d’Ivoire, Mohamed Toure.

Les procédures de contrôle de la maladie, qui seront développées en consultation avec les Ministères de la Santé au Libéria et en Côte d’Ivoire ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé, comprendront une évaluation des risques sanitaires pour tous les réfugiés souhaitant être rapatriés et un monitoring de leur état de santé précédant leur départ. Lors du passage de la frontière, les autorités en Côte d’Ivoire prendront le relai pour le suivi sanitaire.

La Commission Tripartite a aussi recommandé que des opérations de sécurité conjointes soient améliorées des deux côtés de la frontière, et que les missions de maintien de la paix des Nations Unies dans les deux pays soutiennent leurs gouvernements respectifs pour améliorer l'état des routes et faciliter le mouvement de convois.

« Il n’y a jamais eu un seul cas d’Ebola parmi les réfugiés résidant dans les camps, et le pays dans son ensemble est en bonne voie pour vaincre l’épidémie », indique le représentant du HCR au Libéria Khassim Diagne. « Les réfugiés eux-mêmes veulent rentrer chez eux et nous pensons que les conditions sont propices à la reprise du rapatriement volontaire».

Près de 8 000 réfugiés ont indiqué leur intention de rentrer chez eux dès que possible.

Le HCR au Libéria, qui travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Libéria, en particulier la Commission de Rapatriement et de Réinstallation des Réfugiés Libériens et le Ministère de la Santé, s’est concentré sur les mesures préventives et sur une surveillance renforcée pour minimiser les risques d’une épidémie de virus Ebola dans les camps. Des campagnes de sensibilisation d’envergure ont été lancées pour éduquer les réfugiés et les communautés d’accueil sur les risques de transmission de la maladie, et des mesures d’hygiène strictes requérant un lavage des mains et une prise de température ont été appliquées à l’entrée de tous les camps. Des lieux ont aussi été établis pour isoler temporairement tout résident du camp suspecté d’avoir été en contact avec une personne présentant des symptômes similaires à ceux d’Ebola, et des centres de soins communautaires ont été construits aux alentours de chaque camp pour traiter les patients.

A leur arrivée aux centres de transit en Côte d’Ivoire, chaque rapatrié subira un examen médical administré par un membre officiel des autorités sanitaires ivoiriennes. Cette procédure comprendra une prise de température et la vérification d’une fièvre éventuelle. Le personnel médical sera présent sur le site. Les rapatriés seront également nourris et recevront une aide financière et du matériel non alimentaire tel que des ustensiles de cuisine, des couvertures et des matelas pour dormir. Après cela ils seront emmenés dans leurs villages d’origine ou dans les localités qu’ils ont choisies pour leurs nouvelles vies, principalement dans l’Ouest et le Sud-Ouest du pays. Beaucoup d’entre eux recevront un appui pratique sous forme de formation professionnelle pour leur permettre de réintégrer plus facilement leur communauté d’accueil.

Plus de 220 000 réfugiés ivoiriens ont trouvé refuge au Libéria après avoir fui leur pays pendant la guerre civile de 2002 et la crise post-électorale plus récente de 2010-2011. Tandis que certains réfugiés se sont installés dans des communautés d’accueil, la plupart vit dans trois camps encore en service situés dans les comtés de Grand Gedeh, Nimba et Maryland, à l’Est du Libéria, à environ 30 km ou plus de la frontière avec la Côte d’Ivoire. Depuis octobre 2011, quand le processus de rapatriement a débuté, environ 205,000 Ivoiriens sont retournés en Côte d’Ivoire depuis le Libéria sous les auspices du HCR.

West African artists join in the UNHCR #Ibelong campaign for women to be able to pass on their nationality

Forced to flee Nigeria, young refugee couple celebrate their reunion in Chad