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Nigéria : un réseau de prostitution connu sous le nom d'Italo Mama

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 16 May 2003
Citation / Document Symbol NGA41480.EF
Reference 2
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Nigéria : un réseau de prostitution connu sous le nom d'Italo Mama, 16 May 2003, NGA41480.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/3f7d4de60.html [accessed 30 May 2023]
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Aucune mention précise d'un réseau de prostitution connu sous le nom d'Italo Mama n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Toutefois, des mentions de réseaux de prostitution européens employant des femmes nigérianes ont été trouvées parmi les sources consultées (The News 28 mars 2001; Country Reports 1999 23 févr. 2000, sect. 1.f; The News 28 mars 2001; AANA 5 juin 2000).

L'agence de presse All Africa News Agency (AANA) a déclaré que le Nigéria est le pays africain qui compte le plus grand nombre de femmes envoyées à l'étranger à des fins de prostitution (5 juin 2000). Selon l'AANA, qui a cité l'hebdomadaire local The News, l'ambassadeur italien au Nigéria, Giovanni Germano, aurait affirmé que 60 p. 100 des travailleuses du sexe en Italie viennent du Nigéria et que 90 p. 100 de celles qui sont rapatriées ou arrêtées viennent de l'État d'Edo (AANA 5 juin 2000). The Daily Trust, qui s'appuie sur des renseignements fournis par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), affirme qu'environ 80 p. 100 des filles qui se livrent à la prostitution en Italie viennent du Nigéria (15 juill. 2002).

À Bénin, capitale de l'État d'Edo, les Nigérianes qui se sont adonnées à la prostitution en Italie et qui reviennent au pays sont couramment appelées Italos (Daily Trust 15 juill. 2002). Selon Bisi Olateru-Olagbegi, de l'organisation non gouvernementale appelée Consortium des femmes du Nigéria (Women's Consortium of Nigeria – WOCON), ces femmes [traduction] « ont des maisons et des voitures tape-à-l'œil pour témoigner de leur séjour en Europe et elles sont souvent idéalisées par les plus pauvres » (ibid.).

Olateru-Olagbegi a souligné, cependant, que pendant qu'elles se livrent à la prostitution à l'étranger, les femmes sont victimes d'asservissement et de mauvais traitements et que leurs [traduction] « parrains leur font habituellement prêter des serments secrets ou font venir des avocats pour conclure des ententes » avant de leur rendre leur liberté (ibid.).

Bien que la plupart des femmes qui deviennent prostituées viendraient de l'État d'Edo, les chiffres de la police révèlent que les femmes rapatriées au Nigéria proviennent de 14 des 36 États du Nigéria (ibid.).

Pour de plus amples renseignements sur le trafic des femmes et des filles nigérianes, veuillez consulter NGA40278.E du 20 janvier 2003.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Abuja Mirror. 29 décembre 1999-4 janvier 2000. « Growing Evil of Prostitution ». [Date de consultation : 15 mai 2003]

All Africa News Agency (AANA). 5 juin 2000. « Nigeria: Nigerian Authorities Worry Over Prostitution Rings ». (Africa News/NEXIS)

Country Reports on Human Rights Practices for 1999. 23 février 2000. Département d'État des États-Unis. Washington, DC. [Date de consultation : 15 mai 2003]

The Daily Trust [Abuja]. 15 juillet 2002. « Combating the Human Trafficking Scourge ». [Date de consultation : 15 mai 2003]

The News [Lagos]. 28 mars 2001. Temitope Ogunjinmi. « Girls for Sale ». (allAfrica.com 2 avr. 2001). [Date de consultation : 15 mai 2003]

Autres sources consultées

Bases de données de la CISR

NEXIS

Les tentatives faites pour joindre le Consortium des femmes du Nigéria (WOCON) ont été infructueuses.

Women's International Network News (WIN)

Sites Internet, y compris :

AllAfrica.com

Business Day News [Lagos]

Consortium des femmes du Nigéria (WOCON)

Daily Champion

Fonds des Nations Unies pour la population

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

Vanguard

Moteur de recherche :

Google

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