Érythrée : information sur la situation des personnes revenant au pays après avoir séjourné à l'étranger, ou avoir demandé l'asile ou le statut de réfugié

Selon un rapport publié le 8 janvier 2009 par Human Rights Watch (HRW), en juin 2008, l'Égypte a renvoyé jusqu'à 1 200 Érythréens en Érythrée et, en décembre 2008, au moins 740 d'entre eux y étaient toujours emprisonnés dans un centre de détention militaire. Le rapport relate les circonstances entourant plusieurs cas où les autorités égyptiennes ont renvoyé des Érythréens en Érythrée et il y est signalé que les demandeurs d'asile érythréens expulsés d'Égypte sont susceptibles d'être [traduction] « détenus et torturés » à leur retour dans leur pays (HRW 8 janv. 2009). D'après un rapport non daté d'Amnesty International (AI) USA, les réfugiés et les demandeurs d'asile originaire de l'Érythrée courent [traduction] « un risque élev&eacutnhumains et dégradants » s'ils sont renvoyés dans leur pays. Un rapport publié le 26 janvier 2009 par AI USA signale qu'en raison des antécédents de l'Érythrée en matière de [traduction] « violations des droits de la personne », le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a publié des recommandations dans lesquelles il exprime son opposition au renvoi dans leur pays des demandeurs d'asile érythréens déboutés.

Dans une communication écrite datée du 7 avril 2009, le rédacteur adjoint du World Refugee Survey, rapport annuel du U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI), organisation qui aide les réfugiés à se réinstaller et qui offre des services aux immigrants aux États-Unis, a affirmé que les Érythréens qui ont demandé l'asile après 1993 sont exposés [traduction] « au risque d'être emprisonnés pendant une longue période, d'être torturés et de subir d'autres formes de châtiments » s'ils sont renvoyés en Érythrée.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Amnesty International (AI) USA. 26 janvier 2009. « Egypt – Dozens of Eritrean Asylum-Seekers ». [Date de consultation : 8 avr. 2009]
_____. S.d. « Government Reformers, Journalists and Political Prisoners ». [Date de consultation : 8 avr. 2009]

Human Rights Watch (HRW). 8 janvier 2009. « Egypt: Stop Deporting Eritrean Asylum Seekers ». [Date de consultation : 2 avr. 2009]

U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI). 7 avril 2009. Communication écrite envoyée par le rédacteur adjoint.

Autres sources consultées

Source orale : Un professeur de l'université de la Californie à Los Angeles n'a pas répondu à une demande d'information dans les délais voulus.

Sites Internet, y compris : Africa Research Bulletin, Afrol.com, British Broadcasting Corporation (BBC), Center for Gender and Refugee Studies (CGRS), European Country of Origin Information Network (ecoi.net), Forced Migration Online (FMO), Freedom House, International Crisis Group, Jesuit Refugee Service (JRS), Migration News, Nations Unies – Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN), Refugee Council USA, Relief Web, Royaume-Uni – UK Border Agency, United States Conference of Catholic Bishops (USCCB) – Migration and Refugee Services.