Maroc : exactions perpétrées par le Front Polisario dans la région du Sahara occidental depuis 1990

Une dépêche de l'agence de presse marocaine MAP, datée du 1er juillet 1998, rapporte qu'un groupe de femmes ont fui les camps contrôlés par le Front Polisario dans le sud-ouest algérien, dans la région de Tindouf. Ces femmes ont dénoncé les « pratiques barbares » et les violations des droits de la personne perpétrées contre les femmes et les enfants dans ces camps.

Une dépêche de l'agence de presse marocaine MAP, datée du 28 février 1998, citant les propos d'un transfuge du Front Polisario, fait état des conditions de vie lamentables créées par les pénuries d'eau, de médicaments et de nourriture dans les camps de Tindouf, du détournement de l'aide internationale destinée aux réfugiés installés dans ces camps ainsi que des violations des droits de la personne perpétrées par le Front Polisario.

Selon une dépêche de MAP datée du 5 février 1998, une délégation marocaine en visite en Espagne aurait accusé le Front Polisario de vouloir priver la majorité des tribus sarahouies de leur droit de participer au référendum sur l'avenir du Sahara occidental, de détourner l'aide humanitaire initialement destinée aux populations « séquestrées » dans les camps de Tindouf, et a remis aux autorités espagnoles une lettre de « l'Association des parents de Sarahouis assassinés et torturés dans les prisons du Front Polisario » qui demandait une enquête sur les « crimes de torture » commis dans les centres de détention du Tindouf.

Selon une dépêche de l'agence de presse marocaine MAP datée du 17 août 1994, le délégué marocain au sous-comité des Nations Unies sur les droits de l'homme a demandé, au cours des travaux de la sous-commission, aux organisations non gouvernementales qu'elles fassent enquête sur les violations des droits de la personne dans les camps administrés par le Front Polisario, violations qui, selon le délégué, ont été condamnées par Amnesty International.

Aucune information supplémentaire sur les violations des droits de la personne imputables au Front Polisario, autre que celle fournie par l'agence de presse marocaine MAP et dans le rapport intitulé Maroc et Sahara occidental : Violation des droits de l'homme au Sahara occidental, publié en avril 1996 par Amnesty International, qui est disponible dans les bases de données de la CISR, n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches dans les délais prescrits pour la réponse à cette demande d'information.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

MAP [Rabat]. 1er juillet 1998. « Morocco: Sahrawi Women Decry Living Conditions in Polisario Camps ». (FBIS-NES-98-182 6 juill. 1998/WNC)

_____. 28 février 1998. « Morocco: Moroccan Says Saharans in Algerian Camps Seeking to Flee ». (FBIS-NES-98-060 5 mars 1998/WNC)

_____. 5 février 1998. « Morocco: Moroccan Delegation : Polisario Stand 'Violation' of Rights ». (FBIS-NES-98-036 9 févr. 1998/WNC)

_____. 17 août 1994. « Envoy to UN on Polisario Human Rights Violations ». (FBIS-NES-94-160 14 nov. 1995/WNC)

Autres sources consultées

Sources électroniques : bases de données de la CISR, Internet.