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Profil d'opérations 2015 - Yémen

| Aperçu |

Environnement opérationnel

  • Depuis 2011, le gouvernement transitoire du Yémen est confronté à l'instabilité politique et à l'insécurité qui fragilisent davantage la situation sociale et économique du pays. Les conflits internes -- y compris les affrontements tribaux, les attaques et les mouvements séparatistes -- continuent de provoquer de nouveaux déplacements.

  • Le Yémen est un pays de transit, traversé par un flux migratoire mixte composé à la fois de demandeurs d'asile et de migrants. Le pays accueille environ 246 000 réfugiés enregistrés, dont 95 pour cent de Somaliens. La majorité des demandeurs d'asile sont originaires d'Ethiopie, ces derniers représentant plus des trois quarts des nouveaux arrivants au premier semestre 2014.

  • La plupart des Syriens au Yémen ne sont pas enregistrés, seuls environ 2 000 s'étant adressés au HCR mi-2014. En août 2014, le Yémen accordait la protection temporaire aux Syriens, ces derniers bénéficiant des services accessibles aux autres réfugiés. Davantage de personnes devraient s'enregistrer.

  • Bien que le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du Yémen ait diminué de 20 pour cent en 2013, principalement en raison des retours massifs vers le gouvernorat d'Abyan au sud du Yémen, le chiffre a de nouveau considérablement augmenté en 2014 en raison des conflits en cours dans le nord. En juillet 2014, plus de 334 000 personnes étaient enregistrées comme déplacés internes.

  • Malgré ces défis, l'hospitalité du Yémen envers les réfugiés est remarquable. Le pays a signé la Convention de 1951 sur les réfugiés et son Protocole de 1967. Le Yémen continue entre autres de fournir des terres et d'assurer la sécurité du camp de réfugiés de Kharaz, ainsi que l'accès au système public de santé et d'éducation aux réfugiés dans les zones urbaines.

Personnes relevant de la compétence du HCR

Les principaux groupes relevant de la compétence du HCR au Yémen sont des réfugiés et des demandeurs d'asile originaires d'Ethiopie, de Somalie et de la République arabe syrienne (Syrie), ainsi que des déplacés internes. Les Somaliens, qui ont fui la guerre civile depuis 1992, obtiennent un statut prima facie délivré par le gouvernement du Yémen. Les Ethiopiens représentaient 52 pour cent des demandeurs d'asile enregistrés mi-2014. La majorité d'entre eux continue d'utiliser le Yémen comme itinéraire de transit pour se rendre dans d'autres pays de la région et demeure non enregistrée. Les Syriens ont commencé à arriver au Yémen en 2012 et, depuis août 2014, le gouvernement leur accorde la protection temporaire. Les déplacés internes se trouvent principalement dans les gouvernorats du nord du Yémen, où les combats se poursuivent.

Chiffres HCR prévisionnels pour le Yémen
Type de population Origine Janvier 2015 Décembre 2015
Total dans le pays Nb personnes
assistées par
le HCR
Total dans le pays Nb personnes
assistées par
le HCR
Total 658 160 603 160 675 400 620 400
Réfugiés Ethiopie 6 300 6 300 6 800 6 800
Iraq 3 300 3 300 3 100 3 100
Somalie 236 000 236 000 238 000 238 000
Pays divers 2 000 2 000 2 200 2 200
Apparentés réfugiés Rép. arabe syrienne 12 000 12 000 15 000 15 000
Demandeurs d'asile Erythrée 600 600 700 700
Ethiopie 7 500 7 500 7 000 7 000
Pays divers 460 460 600 600
Déplacés internes Yémen 365 000 310 000 365 000 310 000
Déplacés internes rentrés durant l'année Yémen 25 000 25 000 37 000 37 000

| Réponse |

Besoins et stratégies

La stratégie fondamentale du HCR pour 2015 vise à protéger les réfugiés et les demandeurs d'asile, en renforçant en particulier les activités de détermination du statut de réfugié (DSR) et le conseil juridique. La priorité sera donnée à la surveillance de la détention et au plaidoyer. Le HCR capitalisera également sur l'espace positif de protection en menant des activités d'enregistrement, de formation et de promotion du droit des réfugiés conjointement avec le gouvernement.

Le HCR continuera de rechercher des solutions durables pour les réfugiés, notamment la réinstallation pour ceux qui n'ont pas d'autres possibilités, ainsi que le rapatriement librement consenti des réfugiés somaliens, sur une base individuelle et dans le cadre régional. L'intégration sociale et économique sera poursuivie moyennant des activités de santé et d'éducation, ainsi que la promotion de l'autonomisation et des opportunités de moyens d'existence.

Un soutien technique sera apporté au gouvernement pour sa coordination régionale et le suivi et la mise en œuvre de la Déclaration de Sana'a, adoptée en novembre 2013. Cette Déclaration vise à répondre aux défis liés aux flux régionaux mixtes de migrants et de réfugiés.

Afin de promouvoir des solutions durables pour les déplacés internes, le HCR, dans le contexte de l'Equipe pays des Nations Unies, apportera son soutien au Yémen pour que ce pays assume sa responsabilité dans la mise en œuvre de sa politique nationale relative aux déplacés internes. Le plaidoyer et la formation demeurent des besoins importants qui seront soutenus grâce au renforcement des réseaux de suivi de la protection basés sur les communautés. Cela permettra aux déplacés internes de mieux comprendre leurs droits et la façon d'obtenir un soutien.

| Mise en œuvre |

Coordination

Le HCR continuera de développer ses relations avec ses partenaires gouvernementaux, notamment le ministère des Droits de l'Homme, le Bureau pour les affaires de réfugiés, le ministère de l'Education technique et de la formation professionnelle et le ministère de la Santé publique et de la population. Des accords de partenariat de projet sont conclus avec des ministères clés afin de définir l'étendue de la coopération. Les partenariats avec les ONG se poursuivront en 2015 et la coordination pour des activités spécifiques sera maintenue avec le CICR, l'OIM, le PNUD, l'UNICEF, le PAM, l'UNOPS et le programme VNU. Le HCR continuera d'être le chef de file du module chargé de la protection, de la coordination et de la gestion des camps, des abris et des articles non alimentaires.

2015 Partenaires du HCR - Yémen
Partenaires d'exécution
Organismes gouvernementaux : Ministère des Droits de l'homme, Unité exécutive pour les déplacés, Ministère de l'Education
ONG : Agence adventiste de secours et de développement, Al-Amal Charitable Community for Social Welfare!, Al-Bena, Association for Developing Persons with Special Needs, CARE, Charitable Society for Social Welfare, Conseil danois pour les réfugiés, Conseil norvégien pour les réfugiés, Interaction in Development Foundation, International Medical Corps, International Relief and Development, INTERSOS, Secours islamique, Société pour la solidarité humanitaire, Solidarity Association for Development (Al Tadamon)
Autres : OIM, Société yéménite du Croissant-Rouge, Université de Sana'a
Partenaires opérationnels
Organismes gouvernementaux : Bureau pour les affaires de réfugiés, Service de l'immigration et des passeports, Ministère des Affaires étrangères, Comité national pour les affaires de réfugiés, Ministère de l'Education technique et de la formation professionnelle, Ministère de l'Enseignement supérieur, Ministère de l'Intérieur, Ministère de la Santé publique et de la population, Ministère du Travail et des affaires sociales
Autres : BCAH, Bureau de l'Envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, FAO, FNUAP, HCDH, OIT, OMS, PAM, PNUD, UNICEF

| Informations financières |

En 2015, les besoins financiers pour l'opération sont fixés à 59,5 millions de dollars E.-U. Cela représente une augmentation de 3 millions de dollars E.-U. par rapport au budget 2014 révisé, soit un montant comparable au niveau des besoins de 2011. En cas de financements insuffisants, les activités relatives à l'autonomisation et aux moyens d'existence feront partie des domaines soumis à des restrictions. Cela aggravera l'écart dans la satisfaction des besoins identifiés bien que l'autonomisation ait été reconnue comme une priorité absolue au cours de l'évaluation menée en 2013 concernant la prise en compte de l'âge, du genre et de la diversité. L'intensification des rapatriements librement consentis limiterait également la capacité du HCR de répondre aux besoins nouveaux.

Source: HCR Appel global 2015 (actualisation)

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Contributions des gouvernements au HCR
Contributions depuis 2000
Annéedollars E.-U.
2014 0
2013 0
2012 0
2011 0
2010 0
2009 0
2008 0
2007 2 158
2006 0
2005 0
2004 0
2003 0
2002 0
2001 2 160
2000 2 160

Yémen UNHCR Rapports sur la collecte de fonds Flux RSSRapports sur la collecte de fonds

autres documents

Traite d'êtres humains dans le Golfe d'Aden

Fin mars, au cours d'une période de six jours, plus de 1 100 Somaliens et Éthiopiens sont arrivés sur le territoire yéménite, après avoir traversé le Golfe d'Aden à bord de bateaux de passeurs depuis Bossasso, en Somalie. Au moins 28 personnes sont mortes lors de ces voyages - d'asphyxie, des coups reçus ou de noyade - et plusieurs ont été gravement blessées par les trafiquants. D'autres souffrent de problèmes dermatologiques en raison d'un contact prolongé avec de l'eau de mer, des excréments, de l'essence ou d'autres produits chimiques.

Au cours d'une récente visite au Yémen, la Haut Commissaire assistante pour la protection, Erika Feller, s'est engagée à mieux faire connaître cette situation, à lancer un appel pour des fonds supplémentaires et pour une action internationale afin de venir en aide au Yémen, et à développer des projets qui amélioreront les conditions de vie et l'autosuffisance des réfugiés au Yémen.

Depuis janvier 2006, le Yémen a reçu près de 30 000 personnes originaires de Somalie, d'Éthiopie et d'autres pays, alors que plus de 500 personnes sont mortes pendant leur traversée. Au moins 300 sont également portées disparues. L'UNHCR aide déjà le Yémen en fournissant de l'assistance, des soins et un logement à plus de 100 000 réfugiés qui se trouvent dans le pays.

Traite d'êtres humains dans le Golfe d'Aden

Golfe d'Aden : Péril en mer

Chaque année, des milliers de personnes venues de toute la région de la Corne de l'Afrique - principalement des Somaliens et des Ethiopiens - quittent leurs maisons, poussées par la peur ou par pur désespoir, en quête de sécurité ou d'une vie meilleure. Ces populations empruntent des routes dangereuses en Somalie pour se rendre à Bossasso, une ville de la région semi-autonome du Puntland.

Dans cette zone de non-droit où des réseaux de passeurs règnent en maîtres, des civils innocents et désespérés payent jusqu'à 150 dollars pour effectuer la traversée périlleuse du golfe d'Aden.

Certains restent des semaines dans des maisons ou des abris temporaires à Bossasso avant de pouvoir partir, soudainement au milieu d'une nuit, entassés dans de petites embarcations de fortune. En mer, tout peut se passer, ils sont à la merci des passeurs. Certains sont battus, poignardés, tués ou jetés par-dessus bord. D'autres se noient avant d'arriver sur les plages du Yémen, qui sont devenues des cimetières de fortune pour certains de ceux qui sont morts en route.

Golfe d'Aden : Péril en mer

Golfe d'Aden : les traversées et les pertes en vie humaine augmentent

Le nombre d'arrivants sur la côte du Yémen a plus que doublé cette année. Ces personnes ont recours à des passeurs pour effectuer la périlleuse traversée du golfe d'Aden depuis la corne de l'Afrique. A ce jour, plus de 18 000 personnes sont arrivées au Yémen via le golfe d'Aden, et près de 400 autres ont péri en tentant le voyage.

Cette hausse du nombre d'arrivées est principalement liée au conflit prolongé en Somalie ainsi qu'aux nouveaux itinéraires empruntés par les passeurs depuis la Somalie vers le Yémen, et via la mer Rouge depuis Djibouti. Les nouveaux arrivants disent qu'ils ont dû partir de chez eux à cause de la perte de leurs récoltes, due à la sécheresse. Cette galerie de photos se concentre en particulier sur des personnes quittant Djibouti.

Le HCR appelle à une action renforcée afin d'épargner des vies dans le golfe d'Aden ou d'autres détroits. Nous avons intensifié notre travail au Yémen dans le cadre d'une opération d'un montant de 17 millions de dollars comprenant du personnel supplémentaire, un effort accru en terme d'assistance, d'abris et de protection pour les réfugiés et les personnes déplacées internes.

Golfe d'Aden : les traversées et les pertes en vie humaine augmentent

L'aide internationale est indispensable pour arrêter la traite d'êtres humains dans le Golfe d'Aden

Un nombre alarmant de personnes meurent en tentant de rejoindre le Yémen à bord d'embarcations de passeurs, dans le Golfe d'Aden, en partance de Somalie. En l'espace de trois semaines, fin 2005, au moins 150 personnes ont péri lors de ces traversées. Ces morts surviennent lors du chavirement des embarcations surchargées ou bien de leur dérive sans eau potable ni vivres. Ceux qui parviennent au terme de leur périple au Yémen racontent souvent que les voyageurs sont battus par les passeurs ou forcés à sauter par-dessus bord encore loin de la côte - parfois les mains et les pieds liés.

En réaction, l'UNHCR a appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour endiguer le flux de réfugiés et d'immigrants éthiopiens et somaliens désespérés tombant aux mains de trafiquants sans scrupules dans l'espoir de rejoindre le Yémen puis d'autres pays. L'agence pour les réfugiés a également travaillé avec les autorités du Puntland, au nord-est de la Somalie, sur les moyens d'informer les gens sur le danger d'emprunter des bateaux de passeurs pour traverser le Golfe d'Aden. Ces moyens incluent la production de vidéos et de programmes radios, afin de sensibiliser les Somaliens et les Ethiopiens aux risques de ces traversées.

L'aide internationale est indispensable pour arrêter la traite d'êtres humains dans le Golfe d'Aden

Yémen 2011 : Risquer le pire pour une vie meilleure

Poussées par la violence, la sécheresse et la pauvreté affectant la corne de l'Afrique, des milliers de personnes désespérées fuient chaque année. En quête de sécurité ou d'une vie meilleure, ces civils - principalement des Somaliens et des Ethiopiens - effectuent d'abord un dangereux périple à travers la Somalie vers le port de Bossasso au nord.

Une fois à Bossasso, ils payent jusqu'à 150 dollars pour effectuer la traversée périlleuse du golfe d'Aden sur des bateaux de passeurs. Ils attendent souvent des semaines dans des abris de fortune ou des foyers, jusqu'à ce qu'un appel soudain les presse à partir un soir, à bord de bateaux surchargés et impropres à la navigation.

En mer, ils sont la proie des passeurs. Certains passagers sont battus, poignardés, tués et leurs corps sans vie sont jetés par-dessus bord. D'autres se noient avant d'arriver sur les côtes du Yémen, où sont enterrés des centaines d'innocents morts en route.

L'ONG yéménite SHS (Société pour la solidarité humaine) vient en aide à ces personnes depuis 1995. Le 13 septembre 2011, le HCR a annoncé que la distinction Nansen 2011 pour les réfugiés est décernée à SHS pour ses efforts exceptionnels dans l'assistance aux personnes arrivées depuis le golfe d'Aden et la mer Rouge.

Yémen 2011 : Risquer le pire pour une vie meilleure

Yémen : abriter les déplacés internes

La ville portuaire d'Aden, dans le sud du Yémen, est de longue date une destination pour les réfugiés, demandeurs d'asile et migrants économiques qui courent le risque d'affronter la mer depuis la Corne de l'Afrique. En outre, depuis mai 2011, la ville accueille des dizaines de milliers de Yéménites qui ont fui les combats opposant forces gouvernementales et groupes armés dans le gouvernorat d'Abyan, non loin de là.

Les 157 000 déplacés internes d'Abyan ont été accueillis chez des amis ou des parents. Toutefois, 20 000 d'entre eux ont dû être logés dans des dizaines d'écoles ainsi que dans huit édifices publics inoccupés. Les conditions de vie y sont pénibles avec, par exemple, plusieurs familles devant cohabiter dans une même pièce conçue initialement comme salle de classe.

Beaucoup de ces déplacés escomptaient que leur éloignement ne durerait pas. Ils souhaitent en effet rentrer chez eux, mais en sont empêchés par les combats ; outre que certains craignent des représailles s'ils regagnent les régions où les bombardements ont soit détruit soit gravement endommagé les maisons.

Le HCR a fourni une aide d'urgence avec des couvertures, des bâches de plastique et des réchauds à bois à près de 70 000 déplacés internes d'Abyan. Au début de l'année, l'agence avait déjà fait remettre en état deux bâtiments, grâce à quoi 2000 personnes avaient disposé d'un abri tandis que 3000 enfants, déplacés ou originaires du lieu, avaient pu reprendre leur scolarité dans des locaux appropriés. Le HCR s'efforce actuellement d'obtenir des autorités l'autorisation de convertir d'autres édifices publics où, dans l'attente d'une solution plus durable, on pourrait loger les milliers de déplacés internes vivant encore dans des salles de classe.

En mars 2012, le photographe Pepe Rubio Larrauri s'est rendu à Aden pour saisir à travers son objectif la vie quotidienne de ces déplacés.

Yémen : abriter les déplacés internes

Barbara Hendricks rend visite à des réfugiés maliens au Burkina Faso

Le 6 juillet 2012, Barbara Hendricks, Ambassadrice de bonne volonté à vie du HCR, s'est rendue au camp de Damba, dans le nord du Burkina Faso, pour y rencontrer des réfugiés maliens. Par ce geste, la célèbre chanteuse lyrique entend sensibiliser l'opinion publique au sort des milliers de réfugiés qui, après avoir fui le conflit sévissant dans leur pays depuis le début de l'année, vivent dans des camps ou des zones d'installation des pays voisins. Début juillet, on dénombrait au total plus de 198 000 Maliens à s'être désormais réfugiés en Mauritanie (88 825), au Burkina Faso (65 009) ou au Niger (44 987). On estime par ailleurs qu'il y a au Mali, principalement dans le nord, au moins 160 000 déplacés internes.

Barbara Hendricks rend visite à des réfugiés maliens au Burkina Faso

Une province yéménite commence la reconstruction avec le retour de 100 000 déplacés internes

La vie reprend lentement son cours dans les zones rurales et urbaines de la province d'Abyan, au sud du Yémen, où les combats entre les forces gouvernementales et rebelles ont causé d'importants déplacements de population en 2011 et 2012.

Depuis juillet dernier, alors que les hostilités ont diminué et que la sécurité a commencé à s'améliorer, plus de 100 000 déplacés internes sont rentrés chez eux dans la province, ou gouvernorat. La plupart avaient vécu plus d'un an dans des abris temporaires dans des provinces voisines comme Aden ou Lahj.

Aujourd'hui, des enfants à la mine réjouie jouent sans crainte dans les rues des villes comme Zinjibar, le chef-lieu de la province d'Abyan. Les magasins ont rouvert. Toutefois les dommages causés par le conflit sont bien concrets et les déplacés de retour ont trouvé une pénurie de services essentiels et d'opportunités pour les moyens d'existence ainsi qu'une insécurité persistante dans certaines zones.

Les personnes de retour sont affectées par l'état de dévastation des villes, qui affecte également le réseau d'électricité et de distribution d'eau. Mais la plupart d'entre elles ont foi en l'avenir et sont convaincues que la reconstruction va commencer bientôt. Le HCR fournit une aide vitale depuis le début de la crise de déplacement de populations en 2011 et l'organisation aide désormais au retour.

Amira Al Sharif, une photojournaliste yéménite, s'est rendue à Abyan récemment pour effectuer un reportage photo sur les rapatriés.

Une province yéménite commence la reconstruction avec le retour de 100 000 déplacés internes

Yémen : les déplacements se poursuiventPlay video

Yémen : les déplacements se poursuivent

Au Yémen, les combats continuent dans le nord. Le HCR fait état de l'augmentation du nombre de familles en fuite. Les camps de déplacés ont désormais dépassé leur capacité d'accueil. 22/12/2009
Yémen : Attendre la restauration de la paixPlay video

Yémen : Attendre la restauration de la paix

Le Gouvernement yéménite a déclaré que la guerre était finie dans le nord du pays. Toutefois, la plupart des 280 000 personnes déplacées par la violence hésitent encore à rentrer dans leurs villages d'origine.
Conflit au YémenPlay video

Conflit au Yémen

La situation reste tendue et instable au nord du Yémen. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés fournit de l'aide aux dizaines de milliers de personnes déplacées par les récents affrontements les forces gouvernementales et les combattants rebelles. Toutefois la distribution de l'aide est entravée par l'insécurité permanente.