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En Guinée, des réfugiés urbains ivoiriens rejoignent un camp
Articles d'actualité, 15 juillet 2008
CONAKRY, Guinée, 15 juillet (UNHCR) – Plus de 150 réfugiés urbains, originaires de la Côte d'Ivoire, étaient en route mardi vers un camp établi en milieu rural dans le sud de la Guinée, après avoir demandé à l'agence des Nations Unies pour les réfugiés de quitter la capitale, Conakry, car leur vie y devenait de plus en plus difficile.
Un convoi de huit camions transportant 152 personnes (48 familles) et leurs affaires personnelles a quitté Conakry mardi matin pour le camp de Kouankan 2. Une ambulance, des troupes de sécurité, des employés de l'UNHCR et d'autres travailleurs humanitaires ont accompagné ce convoi, qui devrait arriver à destination mercredi après-midi.
Dans l'immédiat, il n'est pas prévu de transférer davantage de réfugiés urbains depuis Conakry. Néanmoins, cela pourrait changer si d'autres réfugiés confirmaient leur désir de quitter la ville. Avant le départ de mardi, on comptait 1 270 réfugiés ivoiriens enregistrés vivant à Conakry, sur un total de 4 416 réfugiés ivoiriens présents en Guinée.
Nombre des personnes quittant Conakry sont considérées comme vulnérables avec, parmi elles, des femmes chefs de famille. Les réfugiés ont choisi de se rendre à Kouankan à cause des difficultés socio-économiques auxquelles ils étaient confrontés à Conakry, où ils avaient reçu protection et assistance de la part du Gouvernement guinéen et de l'UNHCR.
« Les réfugiés ont dit qu'en raison des problèmes de logement à Conakry, ils préféraient aller au camp où la nourriture, l'eau et les soins médicaux sont offerts », a expliqué Dillah Doumaye, délégué de l'UNHCR en Guinée.
Les réfugiés recevront des vivres fournis par le Programme alimentaire mondial (PAM) à leur arrivée au camp de Kouankan 2, où des tentes ont été montées pour héberger les nouveaux arrivants. Le camp accueille actuellement 3 100 réfugiés, tous originaires de Côte d'Ivoire.