Le HCR rappelle que le retour des Somaliens depuis le Kenya doit être volontaire
Articles d'actualité, 26 novembre 2013
GENÈVE, 26 novembre (HCR) – Le HCR a réitéré mardi son entente avec les autorités du Kenya sur le fait que tous les retours de réfugiés somaliens depuis le Kenya vers la Somalie devraient se faire sur une base strictement volontaire. « Le HCR n'encourage pas les retours forcés », a indiqué le porte-parole Adrian Edwards à Genève.
« Cette entente a été réaffirmée vendredi dernier lorsque le Commissaire kényan pour les réfugiés Badu Katelo et le Commissaire pour les réfugiés somaliens Ahmed Nur, se sont rendus au complexe des camps de réfugiés de Dadaab, dans le nord-est du Kenya, pour discuter du processus de rapatriement qui débute », a ajouté Adrian Edwards. Leur visite fait suite à la signature, le 10 novembre dernier, d'un accord tripartite entre le HCR ainsi que les Gouvernements du Kenya et de la Somalie.
Adrian Edwards a indiqué que le HCR travaille et s'entretient chaque jour avec les réfugiés, « mais cette visite a fourni aux réfugiés l'opportunité de se renseigner auprès de représentants somaliens de haut niveau sur les conditions dans les régions où ils pensent rentrer – avec des discussions informelles animées en plus des assemblées publiques. »
L'accord du 10 novembre établit le cadre juridique pour les retours en Somalie. Il spécifie que tous les retours doivent s'effectuer sur une base volontaire et se dérouler dans la sécurité et la dignité. Il n'y a pas de date d'échéance précisée dans l'accord sur les retours.
La mise en œuvre du rapatriement volontaire se concentrera d'abord sur l'aide, dans le cadre d'un projet pilote, aux réfugiés qui rentre de façon spontanée en Somalie. Trois régions en Somalie sont concernées. Les régions de Luuq, Baidoa et Kismayo sont actuellement évoquées avec les réfugiés.
Les préparatifs sont en cours à la fois au Kenya et en Somalie pour mettre en œuvre le projet pilote. A Dadaab, des bureaux d'aide sur les retours ont été établis pour fournir aux réfugiés des informations et une assistance sur le rapatriement vers la Somalie.