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Galeries photo
Une image en dit plus qu'un long discours. Le HCR en compte plus de 250 000 d'entre elles dont certaines remontent à plusieurs décennies. La photothèque du HCR à Genève dispose de la plus importante collection au monde de photos relatives aux réfugiés et couvrant la presque totalité des déplacements importants de ces 60 dernières années. Ces images dressent un portrait complet de la vie des réfugiés, des demandeurs d'asile, des personnes déplacées et des apatrides dans toutes les régions de la planète. Elles présentent par ailleurs le travail des milliers de fonctionnaires des Nations Unies qui les ont aidés. Une sélection de nos meilleures photos est disponible sur ce site ainsi que sur le site de réseau social Flickr. Pour les médias, l'utilisation de nos photos est gratuite.
Dévastation aux Philippines après le passage du typhon Haiyan
Environ 13 millions de personnes ont été affectées lorsque le typhon Haiyan a frappé le centre des Philippines le 8 novembre dernier. Des milliers de personnes ont été tuées et près de trois millions d'autres seraient déplacées- Certaines d'entre elles vivent dans des sites d'hébergement temporaire, d'autres près des ruines de leur ancienne maison. La ville de Tacloban dans la province de Leyte a été l'une des zones les plus touchées. Une semaine le passage du typhon, une grande partie de la côte est détruite et des monceaux de débris bordent toujours les rues. En collaboration avec les autorités des Philippines, les agences partenaires de l'ONU et des ONG, le HCR achemine par avion du matériel d'urgence pour des milliers de rescapés. L'agence distribue des tentes, des bâches en plastique, des moustiquaires et d'autres articles de première nécessité. Le HCR codirige également, avec les autorités, le groupe de travail sur la protection, pour identifier les personnes vulnérables et veiller à ce qu'elles puissent accéder à l'assistance et aux services essentiels. Le HCR a lancé un appel de fonds d'un montant de 15 millions de dollars pour répondre à ces besoins vitaux. Le HCR est désormais présent à Tacloban et Ormoc dans la province de Leyte ainsi qu'à Guiuan, dans la province de Samar oriental.
A l'approche de l'hiver, les Syriens continuent d'arriver au camp de réfugiés de Za'atri en Jordanie
À l'approche de l'hiver et avec la guerre faisant rage en Syrie et ne montrant aucun signe de ralentissement, les civils syriens continuent leur fuite éperdue vers les frontières en quête de sécurité. La plupart ont fui sans rien. Certains arrivent pieds nus en Jordanie, après avoir marché des kilomètres sans chaussures. Les civils rejoignent la frontière dans des conditions de plus en plus difficiles et dans le froid. A leur arrivée au centre de réception du HCR au camp de Za'atri, c'est souvent la première fois depuis le début de la guerre qu'ils se trouvent sans crainte dans une pièce chauffée. A l'aube, quand la plupart arrivent, ils apparaissent épuisés sous des couvertures. Et quand ils se réveillent, l'épreuve se lit sur les traits de chacun des visages. A travers le camp de réfugiés, des ateliers de confection artisanale surgissent à chaque coin de rue. Dans toute la région, le HCR et ses partenaires acheminent rapidement des couvertures à haute performance thermique, des rations alimentaires supplémentaires et des vêtements pour assurer que tous les réfugiés sont protégés. Les photos suivantes ont été prises par Greg Beals, qui travaille pour le HCR.
Conflit en République centrafricaine
Depuis décembre 2012, la République centrafricaine est prise dans un cercle vicieux de violences qui a causé la mort de 400 personnes et durant lequel 800 maisons ont été réduites en cendres. Cette violence a poussé jusqu'à 400 000 personnes à fuir leurs maisons en quête de sécurité. Beaucoup parmi les personnes déplacées vivent dans la brousse et elles ont besoin d'abri, de nourriture, d'eau, d'installations sanitaires et de soins de santé, tout spécialement durant l'actuelle saison des pluies. De plus, de nombreux enfants ont été séparés de leur famille dans le chaos de la fuite éperdue. Beaucoup des personnes affectées sont originaires de régions en dehors de Bangui, la capitale, principalement depuis la préfecture d'Ouham où se trouvent 175 000 déplacés, et notamment près de 40 000 d'entre eux à Bossangoa. Dans cette ville, quelque 37 000 déplacés campent dans des conditions désastreuses dans l'enceinte d'une église catholique et des centaines d'autres dans une école et un hôpital. Le photographe Boris Heger se trouvait dans cette région il y a quelques mois et il avait capturé ces images fortes. A ce jour, les déplacés ont toujours besoin d'aide et la situation demeure instable.
Une famille d'artistes somaliens continue son travail de création en exil
Pendant deux décennies de conflit et de chaos en Somalie, Mohammed Ousman est resté à Mogadiscio où il enseignait l'art alors que d'autres fuyaient le pays. Mais la vie est devenue impossible pour continuer le travail de création artistique, après que des militants d'Al Shabaab aient tué son frère. Quatre de ses neuf enfants ont également été assassinés. Mohammed a fermé sa « Picasso Art school » et il a épousé la veuve de son frère, selon la coutume somalienne. Toutefois, sans emploi, cet homme de 57 ans luttait pour subvenir aux besoins de ses deux familles et, finalement, il lui en a coûté sa première famille. Mohammed a décidé de partir, il a pris l'avion vers Berbera au Somaliland à la fin 2011 puis il a traversé vers le camp de réfugiés d'Aw Barre en Ethiopie, où il a rejoint sa seconde épouse et ses cinq enfants. Le HCR a transféré Mohammed et sa famille à Addis-Abeba pour des raisons de protection, en pensant qu'il pourrait mieux y gagner sa vie en exerçant son art. Mais il découvre que la vente de peintures et de dessins peut être difficile. Il compte sur le soutien du HCR. Les images de l'artiste et sa famille ont été prises par Kisut Gebre Egziabher du HCR.
Appel à faire cesser le péril en mer pour les boat people
Plus tôt ce mois-ci, avec la côte italienne en vue, un bateau transportant des centaines de passagers a sombré au large de l'île de Lampedusa après une longue traversée depuis la Libye. Plus de 300 personnes, dont de nombreux enfants, se sont noyées et seulement 156 rescapés ont pu être sauvés. La tragédie a stupéfié par son lourd bilan, mais les tentatives restent vaines pour empêcher les gens d'entreprendre la traversée périlleuse et irrégulière de ce bras de mer dans leur tentative de rejoindre l'Europe. Beaucoup cherchent une vie meilleure en Europe, mais d'autres fuient la persécution dans des pays comme l'Erythrée et la Somalie. La Méditerranée n'est pas le seul théâtre de ces traversées éperdues. Des personnes désespérées fuyant la pauvreté, les conflits ou la persécution risquent leur vie pour traverser le golfe d'Aden en provenance de l'Afrique ; Les Rohingyas du Myanmar traversent la baie du Bengale à bord de frêles embarcations en quête d'un havre de paix ; Des ressortissants de différentes nationalités tentent de rejoindre l'Australie par bateau ; D'autres encore traversent les Caraïbes. L'exode des Vietnamiens par la mer durant les années 1970 et 1980 reste dans les mémoires. Les gouvernements doivent travailler ensemble pour réduire ces risques mortels. Ces photos, tirées des archives du HCR, rappellent le sort des boat people à travers le monde.