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La lutte contre le VIH/SIDA reste une priorité de politique générale du HCR
Articles d'actualité, 1 décembre 2010
GENEVE, 1er décembre (HCR) – Alors que le personnel du HCR commémore la Journée mondiale contre le SIDA dans les bureaux à travers le monde, le chef du HCR a souligné mercredi que la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA reste une priorité de politique générale pour l'organisation, en ajoutant que davantage doit être fait.
Le thème de cette année est « Accès universel et droits de l'homme. » Il a été choisi pour la réponse aux besoins critiques en matière de défense des droits humains des personnes touchées par le VIH/SIDA et de garantie de l'accès de tous à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui dans la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA. La vaste majorité des personnes touchées par le VIH/SIDA vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où la plupart des personnes relevant de la compétence du HCR sont accueillies.
Notant qu'environ 1,8 million de personnes vivant avec le VIH/SIDA sont touchées par le conflit, la catastrophe ou le déplacement, le Haut Commissaire du HCR a indiqué dans son message au personnel « qu'environ 87 pour cent des réfugiés ont accès au traitement contre le VIH/SIDA. »
Il a ajouté que 75 pour cent des femmes réfugiées enceintes ont accès aux programmes de prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant, lorsqu'ils sont mis à la disposition des populations hôtes environnantes.
En mettant l'accent sur une autre source positive de développement, António Guterres a indiqué que « les fonds affectés de sources non traditionnelles au HCR pour la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA ont augmenté de plus de 33 pour cent pour 2010-2011. Nos programmes pour la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail sont toujours conséquents. »
Parallèlement, le rôle du HCR vient d'être renforcé moyennant sa désignation comme co-animateur pour la problématique de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA dans la réponse d'urgence avec le PAM. Le HCR assume déjà la direction concernant la lutte et la prévention contre le VIH/SIDA dans le cadre des modules de protection, d'abris et de coordination et de gestion des camps.
« Nous pouvons toutefois en faire plus », a indiqué le Haut Commissaire. « Le sida pourrait être mieux ciblé dans le processus d'appels consolidés [pour les appels de fonds collectifs]. Les réfugiés et les déplacés internes pourraient être inclus de façon plus systématique dans les propositions par pays du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », a-t-il proposé.
« On pourrait en faire davantage pour lutter contre les stigmates et la discrimination et assurer l'accès aux services de prévention et de traitement parmi nos populations prises en charge ainsi que parmi notre personnel et les membres de leurs familles », a ajouté António Guterres.
« Je lance un appel à l'ensemble de notre personnel et des membres de leurs familles pour qu'ils nous aident à accélérer la prévention du VIH/SIDA. Exploitant cette journée pour promouvoir les droits humains de tous ceux qui vivent avec le VIH/SIDA en conservant la protection comme pierre angulaire de notre stratégie », a-t-il conclu.
Jean-François Durieux, le directeur de la Division du HCR pour l'appui et la gestion des programmes, a appelé le personnel du HCR à Genève et des bureaux à travers le monde à organiser des événements spécifiques avec les partenaires du HCR, y compris les gouvernements et les personnes relevant de la compétence du HCR.
« Je vous encourage à porter le ruban rouge pour démontrer votre sollicitude pour la prévention et la lutte contre le VIH et le SIDA, et pour rappeler le besoin du soutien et de l'engagement de tous », a-t-il indiqué. Une reproduction du ruban rouge – symbole de la sensibilisation sur la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA – est affichée sur la façade du siège du HCR à Genève sur une hauteur de trois étages.