Le HCR est préoccupé par l'émeute au centre de rétention de l'île de Manus
Points de presse, 18 février 2014
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Babar Baloch – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 18 février 2014 au Palais des Nations à Genève.
Le HCR est vivement préoccupé par les récents développements dans l'île de Manus où un demandeur d'asile aurait perdu la vie et d'autres seraient blessés. Nous avons ouvert des discussions avec les autorités australiennes et nous nous félicitons de leur engagement à enquêter sur ces événements.
Après trois visites dans l'île de Manus – et la toute dernière en novembre 2013 – le HCR a plusieurs fois relevé des problèmes concernant l'organisation des transferts ainsi que l'absence de normes et de mécanismes appropriés en matière de protection pour les demandeurs d'asile et les réfugiés en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des insuffisances significatives dans le cadre juridique pour la réception et l'étude des dossiers des demandeurs d'asile venus depuis l'Australie demeurent, y compris une pénurie de capacités et d'expertise dans le traitement des demandes ainsi que de mauvaises conditions matérielles. Nous avons également souligné que les pratiques de détention sont mauvaises pour le bien-être physique et mental des personnes transférées, tout spécialement les familles et les enfants.
Le HCR se tient prêt à travailler avec les Gouvernements de l'Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour assurer que les besoins en matière de protection pour les demandeurs d'asile, les réfugiés et les apatrides soient couverts de façon appropriée.