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Galeries photo

Une image en dit plus qu'un long discours. Le HCR en compte plus de 250 000 d'entre elles dont certaines remontent à plusieurs décennies. La photothèque du HCR à Genève dispose de la plus importante collection au monde de photos relatives aux réfugiés et couvrant la presque totalité des déplacements importants de ces 60 dernières années. Ces images dressent un portrait complet de la vie des réfugiés, des demandeurs d'asile, des personnes déplacées et des apatrides dans toutes les régions de la planète. Elles présentent par ailleurs le travail des milliers de fonctionnaires des Nations Unies qui les ont aidés. Une sélection de nos meilleures photos est disponible sur ce site ainsi que sur le site de réseau social Flickr. Pour les médias, l'utilisation de nos photos est gratuite.

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Sauvetage en mer

Publié le: 25 Jul 2014

L'été, avec son beau temps et une mer plus calme, est souvent le théâtre d'une hausse du nombre de personnes risquant leur vie pour traverser la Méditerranée et demander l'asile en Europe. Cette année, les chiffres ont toutefois augmenté dans une proportion stupéfiante. En juin, les opérations de recherche et de sauvetage Mare Nostrum ont permis de retrouver des passagers désespérés au nombre de plus de 750 par jour.

A la fin juin, le photographe du HCR Alfredo D'Amato est monté à bord du San Giorgio, un bâtiment prenant part au volet italien de l'opération navale, afin de recueillir des informations sur le processus de sauvetage - y compris depuis la première observation de bateaux à partir d'un hélicoptère militaire, le transfert des passagers vers de petits bateaux de sauvetage puis le vaisseau de la marine et, enfin, leur retour sur la terre ferme dans les Pouilles, en Italie.

Le 28 juin en l'espace de six heures seulement, l'équipage a porté secours à 1 171 personnes qui se trouvaient à bord de quatre embarcations surchargées. Plus de la moitié sont originaires de la Syrie déchirée par la guerre, avec, pour la plupart, des familles et de grands groupes. D'autres arrivent depuis l'Erythrée, le Soudan, le Pakistan, le Bangladesh, la Somalie et au-delà. Les photos de A. D'Amato et les interviews qui les accompagnent mettent en lumière la vie de ces personnes dont la situation, dans leur pays, était devenue précaire au point de mettre leur vie en péril.

Un adolescent en exil

Publié le: 24 Jul 2014

Comme tous les pères avec leurs fils, Fewaz et Malak ont parfois du mal à coexister. Une nouvelle coupe de cheveux et une cigarette en cachette peuvent déjà créer des tensions dans le petit appartement qui est leur chez-soi. Malgré cela, un lien puissant les unit : ces réfugiés syriens ont été bloqués pendant près d'un an dans un quartier pauvre d'Athènes.

Ils avaient auparavant fui leur maison avec le reste de la famille durant l'été 2012, après que la guerre ait commencé à tourmenter leur paisible vie. Depuis la Turquie, ils avaient tenté plusieurs fois la traversée périlleuse pour entrer en Grèce.

Malak, treize ans, a été le premier à passer la frontière marquée par le fleuve Evros. Mais Fewaz, sa femme et leurs deux autres enfants n'ont pas eu cette chance en mer. Ils avaient remis toutes leurs économies d'une vie pour tenter la traversée périlleuse de la Méditerranée. Ils ont été refoulés par les gardes-côtes grecs.

Lors de leur sixième tentative, le reste de la famille a traversé la frontière et le fleuve Evros. Sa femme et ses deux enfants ont rejoint l'Allemagne, mais Fewaz est parti vers Athènes pour retrouver Malak.

«Quand j'ai enfin vu mon père à Athènes, les mots ne suffisent pas pour décrire ma joie », dit Malak. Cependant, l'adolescent était hanté par le fait de perdre à nouveau son père. « Je crains que mon père soit arrêté, que ferais-je sans lui ? »

Jusqu'au regroupement de la famille, Malak et son père restent ensemble et se serrent les coudes. Le garçon apprend à se débrouiller en grec. Et Fewaz commence à s'habituer à la coupe de cheveux de son fils.

L'histoire de Jihan

Publié le: 11 Jul 2014

Comme des millions d'autres, Jihan, 34 ans, était prête à tout pour échapper à la guerre sévissant en Syrie et pour mettre sa famille en sécurité. Contrairement à la plupart, Jihan est aveugle.

Il y a neuf mois, elle a fui Damas avec Ashraf, son mari âgé de 35 ans, qui est également en train de perdre la vue. Avec leurs deux fils, ils se sont rendus en Turquie par la mer Méditerranée, à bord d'un bateau avec 40 autres personnes. Ils espéraient que le voyage ne durerait huit heures. Ils n'avaient aucune garantie d'arriver sains et saufs.

Après une périlleuse traversée qui aura duré 45 heures, la famille est enfin arrivée à Milos, une île grecque de la mer Egée, à des kilomètres de la destination qui était prévue. Sans aucun soutien ni aucune assistance, ils ont dû se débrouiller pour se rendre à Athènes.

La police les a détenus pendant quatre jours à leur arrivée. On leur a demandé de rester hors d'Athènes, ainsi que trois autres villes grecques, en les laissant à l'abandon.

Démunis et épuisés, la famille a été contrainte de se séparer. Ashraf est parti vers le nord en quête d'asile et Jihan s'est rendue à Lavrion avec ses deux enfants, une installation informelle à une heure de route de la capitale grecque.

Aujourd'hui, Jihan est impatiente de retrouver son mari qui, entre temps, a obtenu le statut de réfugié au Danemark. La chambre qu'elle partage avec ses deux fils, Ahmed, 5 ans, et Mohammad, 7 ans, est minuscule, et elle s'inquiète pour leur éducation. Sans greffe de la cornée, une chirurgie très complexe dont elle a besoin d'urgence, son oeil gauche se fermera à jamais.

« Nous sommes venus ici en quête d'une vie meilleure et pour trouver des personnes qui seraient plus à même de comprendre notre situation », explique-t-elle d'un air triste. « Je suis tellement en colère quand je vois qu'ils ne comprennent pas. »

25 ans de déplacements de populations (1989-2013)

Publié le: 20 Jun 2014

Journée mondiale du réfugié : Angelina Jolie rend de nouveau visite à des réfugiés du Myanmar

Publié le: 20 Jun 2014

L'Emissaire du HCR Angelina Jolie a passé la Journée mondiale 2014 du réfugié avec des réfugiés karen du Myanmar. Certains sont en exil en Thaïlande depuis 30 ans, ce qui en fait l'une des situations de réfugiés les plus prolongées au monde.

Lors de sa quatrième visite dans les camps de réfugiés en Thaïlande, Angelina Jolie a rencontré la famille de Baw Meh, soit trois générations de réfugiés vivant dans le camp de Ban Mai Nai Soi depuis 1996.

La famille a raconté à Angelina Jolie avoir fui l'Etat de Kayah au Myanmar, pensant rentrer rapidement chez eux. Dix-huit ans plus tard, ils sont toujours en exil. Baw Meh, 75 ans, a perdu son mari l'an dernier. Il est décédé avant d'avoir pu accomplir son rêve de rentrer chez lui. Certains membres de leur famille ont été réinstallés dans des pays tiers. D'autres ont choisi de rester. Baw Meh a refusé de partir, préférant rester près de son village.

Comme beaucoup de réfugiés installés le long de la frontière, sa famille observe de près le processus de réforme au Myanmar et murit le projet d'un éventuel retour. « Après 30 années d'exil, la meilleure solution que nous pouvons offrir à ces réfugiés est le droit et le pouvoir de choisir leur propre avenir », a déclaré Angelina Jolie. « Nous devons saisir cette chance et briser le cercle vicieux du conflit et du déplacement une fois pour toutes ».

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