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Profil d'opérations 2015 - Soudan du Sud

| Aperçu |

Environnement opérationnel

  • Depuis que le conflit a éclaté au Soudan du Sud en décembre 2013, l'insécurité permanente, ajoutée à des difficultés logistiques dues à de fortes pluies, a entravé la fourniture de vivres et autres produits de première nécessité. L'accès aux populations déplacées a été restreint et les réfugiés ont été confrontés à de graves problèmes de protection. Le personnel humanitaire a lui aussi été exposé à des risques accrus. En août 2014, six travailleurs humanitaires ont été tués dans une région du comté de Maban accueillant des réfugiés.

  • La multiplicité des éléments armés dans tout le Soudan du Sud a rendu extrêmement difficile le rétablissement du caractère civil des camps de réfugiés dans le nord et le nord-est du pays. Elle a également impacté l'environnement de protection en nuisant au maintien de l'ordre dans les camps et les sites d'installation de réfugiés, ainsi que dans les communautés des alentours.

  • Dans certaines régions, la pénurie de ressources a engendré des tensions et des luttes entre les réfugiés et les communautés d'accueil. Les besoins de ces dernières doivent faire l'objet d'une attention accrue pour favoriser la coexistence pacifique et éviter ainsi de nouveaux déplacements des réfugiés et une plus grande instabilité dans les régions frontalières.

  • L'insécurité et les difficultés d'accès ont nécessité le transport des marchandises et du personnel humanitaire par voie aérienne, entraînant une hausse des coûts de l'assistance et des services offerts aux réfugiés et aux déplacés internes. La crise a également contrecarré les projets qui visaient à améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés en transformant les structures d'urgence en constructions plus durables et mieux organisées.

  • La population civile sud-soudanaise dans son ensemble est touchée par le conflit qui avait déjà déraciné 1,4 million de personnes à la fin septembre 2014. La violence permanente risque également de précipiter le pays dans la famine, puisque des millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire et de malnutrition à des degrés divers du fait des déplacements forcés qui les empêchent de planter, cultiver et récolter de quoi se nourrir.

Personnes relevant de la compétence du HCR

A la mi-2014, le Soudan du Sud accueillait plus de 250 000 réfugiés originaires d'Ethiopie, de République centrafricaine (RCA), de République démocratique du Congo (RDC) et du Soudan. Parmi eux se trouvaient plus de 220 000 réfugiés soudanais venus des régions du Nil bleu et du Kordofan méridional, qui dépendaient principalement de l'aide humanitaire pour leur survie.

Les réfugiés en provenance d'Ethiopie, de RCA et de RDC vivent pour la plupart dans les Etats relativement stables de l'Equatoria central, oriental et occidental, et n'ont pas été exposés au même niveau de violence et d'insécurité que les réfugiés soudanais et les déplacés internes.

A la mi-2014, le pays comptait également plus de 1,4 million de déplacés internes chassés par le conflit qui a éclaté à Djouba en décembre 2013. La violence qui s'est répandue dans une grande partie du pays a principalement touché l'Etat du Jonglei, ainsi que les Etats de l'Unité et du Haut-Nil où résident la majorité des déplacés internes et des réfugiés soudanais. Près de 10 pour cent des déplacés internes sont regroupés dans les neuf sites de protection des civils de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), mais l'écrasante majorité d'entre eux vivent dans des lieux reculés et souvent inaccessibles.

Chiffres HCR prévisionnels pour le Soudan du Sud
Type de population* Origine Janvier 2015 Décembre 2015
Total dans le pays Nb personnes
assistées par
le HCR
Total dans le pays Nb personnes
assistées par
le HCR
Total 1 400 150 590 150 1 568 650 508 650
* Le HCR poursuit également son action de prévention de l'apatridie suite à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. L'Organisation aidera les personnes menacées d'apatridie à confirmer leur identité et leur nationalité sud-soudanaise par des campagnes de délivrance de documents d'état civil et/ou d'information.
Réfugiés Rép. dém. du Congo 15 600 15 600 17 600 17 600
Ethiopie 6 500 6 500 7 000 7 000
Soudan 245 500 245 500 266 300 266 300
Pays divers 2 200 2 200 2 700 2 700
Demandeurs d'asile Pays divers 50 50 50 50
Réfugiés rapatriés durant l'année Soudan du Sud 300 300 25 000 25 000
Déplacés internes Soudan du Sud 1 000 000 300 000 1 000 000 110 000
Personnes apparentées à des déplacés internes Soudan du Sud 110 000 10 000 110 000 10 000
Déplacés internes rentrés durant l'année Soudan du Sud 20 000 10 000 140 000 70 000

| Réponse |

Besoins et stratégies

Le HCR continuera d'encourager le Soudan du Sud à signer et à ratifier les conventions et traités internationaux relatifs à la protection des réfugiés et à la prévention de l'apatridie. L'Organisation bénéficie du soutien de la Commission pour les affaires de réfugiés, qui a établi une présence active sur le terrain dans les Etats de l'Unité et du Haut-Nil où résident les réfugiés soudanais.

En 2015, la tâche du HCR au Soudan du Sud consistera avant tout à répondre aux besoins des réfugiés soudanais accueillis dans les camps. Sa priorité générale sera de consolider les structures d'urgence dans tous les camps et d'améliorer les services dans le domaine des abris, de la santé, de l'éducation, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, afin de relever les normes actuelles. En matière de protection, l'Organisation s'attachera à préserver le caractère civil des sites d'installation des réfugiés, à améliorer l'accès à l'éducation et la qualité de l'enseignement pour prévenir le recrutement et le travail des enfants, à renforcer le suivi de la violence sexuelle et sexiste et la prise en charge des victimes, à harmoniser l'accès à l'assistance pour les personnes ayant des besoins spécifiques à promouvoir la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d'accueil et à renforcer la capacité des pouvoirs publics à répondre aux besoins de protection des réfugiés.

Pour les réfugiés non soudanais accueillis dans des camps ou des sites d'installation, le HCR s'efforcera d'assurer les services essentiels, l'autosuffisance et l'identification de solutions durables. Il continuera également de dispenser une protection et des services essentiels aux réfugiés urbains et favorisera la distribution de cartes d'identité. Le rapatriement librement consenti des réfugiés sera facilité dans la mesure du possible, et des activités communautaires seront mises en œuvre pour les réfugiés et les déplacés de retour dans leur lieu d'origine, afin de permettre une réintégration facile et durable.

Afin de prévenir l'apatridie, l'Organisation aidera le Gouvernement à traiter les demandes de documents d'identité et de nationalité.

En ce qui concerne les déplacés internes, le HCR, en tant que membre de l'équipe de pays pour l'action humanitaire, prendra la direction ou une part active dans les interventions menées dans le domaine de la protection, de la coordination et de la gestion des camps, ainsi que des abris et des articles non alimentaires. Il ciblera les personnes les plus vulnérables, notamment celles installées en dehors des sites de protection des civils.

| Mise en œuvre |

Coordination

Le HCR reconduira ses partenariats stratégiques et opérationnels pour offrir protection et assistance aux réfugiés, aux déplacés internes et aux personnes de retour dans leur région d'origine.

En ce qui concerne les déplacés internes, le HCR restera chef de file du module de la protection, en partageant cette responsabilité avec le Conseil norvégien pour les réfugiés, et continuera à conduire le module de la coordination et de la gestion des camps avec l'OIM et ACTED, tout en appuyant le module des abris et des articles non alimentaires placé sous l'égide de l'OIM. Par ailleurs, l'Organisation continuera à effectuer des évaluations et des plaidoyers, à procéder à l'enregistrement des enfants séparés et non accompagnés et à assurer un suivi en matière de protection aux côtés d'autres organismes, du Gouvernement, du BCAH, des missions diplomatiques et de la MINUSS.

Dans ses interventions en faveur des réfugiés, le HCR coordonne activement ses actions avec celles de différentes organisations, tirant parti de leur expertise technique et de l'approvisionnement en fournitures d'urgence.

2015 Partenaires du HCR - Soudan du Sud
Partenaires d'exécution
Organismes gouvernementaux : Commissaire aux affaires de réfugiés, Commission sud-soudanaise de lutte contre le sida, Direction de la nationalité
ONG : Action Africa Help International, African Humanitarian Action, Agence d'aide à la coopération, Association of Christian Resource Organizations Serving Sudan - Royaume-Uni, Care - Soudan du Sud, Comité international de secours, Conseil danois pour les réfugiés, Conseil norvégien pour les réfugiés, Fédération luthérienne mondiale, Health Link - Soudan du Sud, Human Development Council, IBIS - Italie, International Medical Corps, Non-violent Peace Force, Samaritan's Purse - Etats-Unis, Save the Children Fund, Vision du monde - International
Autres : UNOPS, VNU
Partenaires opérationnels
Organismes gouvernementaux : Ministère de l'Intérieur et de la Conservation de la faune
ONG : Médecins sans Frontières (France, Belgique, Espagne et Pays-Bas), CAFOD, Relief International, Medair, Mentor, Oxfam
Autres : BCAH, FAO, FNUAP, MINUSS, OIM, ONU-Habitat, ONUSIDA, PAM, PNUD, SLAM, UNICEF

| Informations financières |

En 2013, le total des besoins financiers de l'opération du HCR au Soudan du Sud s'élevait à 220,1 millions de dollars E.-U. Initialement fixé à 230,1 millions de dollars E.-U., le budget global pour 2014 a toutefois été révisé pour répondre aux besoins supplémentaires et atteignait déjà 424,3 millions de dollars E.-U. en juin 2014.

Pour 2015, les besoins financiers de l'opération ont été estimés à 342,6 millions de dollars E. U. Ils reflètent la nécessité d'apporter de toute urgence une assistance vitale à un nombre croissant de déplacés internes, ainsi que de répondre aux besoins des réfugiés accueillis par les autorités et la population du Soudan du Sud.

Il est probable qu'un appel supplémentaire sera lancé pour faire face à la situation au Soudan du Sud dans le courant de l'année 2015.

Source: HCR Appel global 2015 (actualisation)

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autres documents

Les Soudanais rentrent dans le Sud pour le référendum

A la veille du référendum portant sur l'autodétermination du Sud-Soudan le 9 janvier 2011, des dizaines de milliers de personnes qui vivaient dans le nord du Soudan ont plié bagage pour rentrer dans leurs villages d'origine au sud du pays. Le HCR a établi des points d'escale le long des axes de retour vers le Sud-Soudan, afin de distribuer des vivres aux voyageurs et de leur fournir un lieu sûr pour qu'ils se reposent durant ce pénible voyage. Plusieurs cas d'attaques et de viols perpétrés contre des voyageurs ont justifié l'ouverture de ces centres où les femmes, les enfants et les personnes handicapées peuvent passer la nuit. Le HCR a mobilisé des ressources pour répondre aux besoins de 50 000 personnes, dans l'éventualité d'un déplacement massif suite aux résultats du vote.

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Crise sanitaire au Soudan du Sud

Quelque 105 000 réfugiés se sont regroupés dans le Comté de Maban, au Soudan du Sud. De graves risques pèsent sur la santé de nombre d'entre eux. Le HCR et ses partenaires travaillent d'arrache-pied pour prévenir et contenir l'épidémie de paludisme et plusieurs maladies hydriques.

La plupart des réfugiés, notamment les enfants et les personnes âgées, sont arrivés très affaiblis dans les camps. Or, les pluies incessantes ont tendance à exacerber la situation, les flaques d'eau se transformant vite en foyer d'incubation de moustiques porteurs du paludisme. Qui plus est, un simple rhume suffit pour que l'état de malnutrition modérée dont souffrent les enfants et personnes âgées se transforme en malnutrition sévère.

C'est dans le camp de Yusuf Batil, dans le Comté de Maban, que la situation se fait la plus critique puisque 15 % des enfants de moins de cinq ans y souffrent de malnutrition aiguë.

Le HCR et ses partenaires font tout leur possible pour prévenir et lutter contre la maladie. Dans le camp de Yusuf Batil, 200 professionnels de la santé des communautés vont de foyer en foyer afin d'enseigner aux réfugiés les règles d'hygiène de base, telles que la nécessité de se laver les mains ou encore comment reconnaître les signes de maladie. S'ils en ont besoin, les enfants reçoivent des aliments nutritifs tels que des Plumpy'nut. Un hôpital spécialisé dans le traitement de patients atteints du choléra a d'ailleurs ouvert ses portes. Parallèlement, des moustiquaires ont été distribuées dans tous les camps à des fins de prévention du paludisme.

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L'objet le plus important

Depuis novembre 2011, plus de 105 000 réfugiés ont traversé la frontière qui sépare l'État du Nil Bleu, au Soudan, de celui du Haut-Nil, au Soudan du Sud. Le voyage, généralement réalisé à pied, passe par de dangereuses zones de conflit et emprunte des routes secondaires que les fortes pluies ont rendues presque impraticables. Les réfugiés, pour la plupart, fuient précipitamment, n'emportant que ce qu'ils peuvent porter et parfois rien d'autre que les vêtements qu'ils ont sur le dos. Certains arrivent malades ou blessés, et beaucoup ont souffert de la faim au cours du trajet. Le photojournaliste Brian Sokol a demandé à plusieurs réfugiés au Soudan du Sud de lui montrer l'objet le plus important qu'ils avaient emporté avec eux. Nous vous invitons à lire son photoreportage pour découvrir les objets qu'ils ont choisis.

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La résilience et la dignité des réfugiés au Soudan du Sud

Depuis septembre 2011, plus de 100 000 réfugiés soudanais ont fui les raids aériens et les affrontements survenant dans leur pays d'origine. Ils ont trouvé refuge dans l'Etat du Nil supérieur au Soudan du Sud. Hébergés dans quatre camps de réfugiés dans le comté de Maban, ils font face à des difficiles conditions de vie qui ont empiré durant la saison des pluies. Le personnel du HCR vit également dans des conditions difficiles dans l'une des zones les plus isolées et difficiles d'accès au Soudan du Sud.

Les réfugiés sont reconnaissants de l'aide vitale qu'ils reçoivent du HCR et de ses partenaires humanitaires. Ils sont également un exemple de l'extraordinaire résilience qui peut caractériser les êtres humains. Ces photos ont été prises par des employés du HCR. Elles montrent leurs conditions de vie pour que les réfugiés gardent espoir et dignité.

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Une famille déracinée au Soudan du Sud

Après l'éruption des combats à Kormaganza dans l'Etat du Nil bleu en septembre l'année dernière, la famille de Dawa Musa, 80 ans, a décidé de fuir vers le village voisin de Mafot. Dawa était trop frêle pour faire le voyage de deux jours à pied. Aussi son fils, Awad Kutuk Tungud, l'a cachée dans des buissons durant trois jours pendant qu'il mettait sa femme, Alahia et leurs neuf enfants en sécurité. Awad est revenu chercher sa mère et l'a portée jusqu'à Mafo où la famille est restée pendant quelques mois dans une relative sécurité, jusqu'à ce que des attaques aériennes bombardent le village.

A nouveau, Awad a fui avec sa famille - cette fois-ci au-delà de la frontière - vers le Soudan du Sud. Durant 15 jours épuisants, il a porté sa vieille mère et sa fille sur son dos jusqu'à la frontière à Al Fudj au mois de février. Le HCR a ensuite pris en charge le transport de la famille vers le camp de réfugiés de Jamam au Soudan du Sud. Ils ont vécu en sécurité pendant sept mois. Les pluies ont causé des inondations rendant difficile pour le HCR d'acheminer de l'eau potable au camp et d'éviter les risques de maladies d'origine hydrique.

Le HCR a ouvert un camp de réfugiés à Gendrassa, situé un peu en hauteur et à 55 kilomètres de Jamam. Dès lors, l'agence a débuté le transfert de 56 000 personnes depuis la frontière vers le camp. Parmi eux, se trouvaient Awad et sa famille. Awad a porté à nouveau sa mère, mais cette fois-ci vers une nouvelle tente à Gendrassa. Awad a commencé à cultiver la terre. « Revenez dans trois mois », a-t-il déclaré. « Le maïs aura déjà poussé. »

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La vie de réfugié dans un lieu reculé au Soudan du Sud

L'année dernière, des milliers de personnes de l'Etat du Sud-Kordofan au Soudan ont fui la violence en quête de sécurité. Ils ont rejoint le Soudan du Sud et le camp de réfugiés de Yida, situé juste en face de la frontière. A la fin septembre, Yida hébergeait environ 65 000 réfugiés originaires de la région des monts Nouba. Situé dans l'un des lieux les plus isolés au Soudan du Sud, Yida est désormais une île virtuelle du fait de la saison des pluies qui a rendu impraticables les routes d'accès.

Chaque jour, des réfugiés continuent d'arriver depuis l'autre côté de la frontière après un pénible voyage. Ils sont tous épuisés et un nombre croissant d'entre eux est en mauvaise santé. De nouvelles attaques aériennes et terrestres poussent de plus en plus de gens à fuir.

Le HCR et des partenaires humanitaires sur le terrain assurent la protection et fournissent une assistance vitale à la communauté réfugiée dans le cadre de l'une des opérations les plus délicates au monde. Les photographies ci-dessous, réalisées par Kathryn Mahoney, chargée d'information au HCR, décrivent la vie quotidienne des réfugiés à Yida.

La vie de réfugié dans un lieu reculé au Soudan du Sud

Des milliers de réfugiés déplacés avant la saison des pluies au Soudan du Sud

Depuis début mai, une opération est en cours au Soudan du Sud afin de transférer plus de 18 000 réfugiés soudanais vers un camp nouvellement construit. Six jours par semaine, environ 500 personnes sont transportées du camp de Jamam, dans l'Etat du Nil supérieur, vers un site récemment construit, dénommé Kaya. La saison des pluies, longue et intense au Soudan du Sud, va bientôt commencer pour de bon et l'opération permettra de transférer les réfugiés d'un endroit propice aux graves inondations vers un autre, conçu pour rester accessible et fonctionnel pendant les pluies torrentielles. Les pluies laissent de vastes zones du pays coupées pendant des mois à cause des inondations. Les résidents de Jamam sont assistés pour déplacer leurs affaires et se voient allouer un lopin de terre à leur arrivée à Kaya, où les partenaires du HCR ont installé des écoles et des structures de santé. Les réfugiés nouvellement arrivés du Soudan sont également transportés vers Kaya, où des produits de secours et un abri leur sont fournis. Tim Irwin, du HCR, se trouvait sur place avec son appareil photo.

Des milliers de réfugiés déplacés avant la saison des pluies au Soudan du Sud

Déplacement au Soudan du Sud : Un camp au milieu d'un autre camp

Depuis trois semaines après l'éruption de violences au Soudan du Sud, environ 200 000 Sud-Soudanais sont désormais déplacés dans leur propre pays. Environ 57 000 d'entre eux ont trouvé abri dans des bases des troupes des Nations Unies pour le maintien de la paix, à travers tout le pays. Ces photos de Kitty McKinsey, chargée d'information régionale au HCR, donnent un aperçu de la vie quotidienne de 14 000 personnes déplacées ayant trouvé refuge à l'intérieur d'un complexe abritant des bureaux des Nations Unies connu localement sous le nom de Tong Ping, près de l'aéroport de Juba, la capitale du Soudan du Sud. Les agences humanitaires, y compris le HCR, se mobilisent pour apporter des abris, des couvertures et d'autres articles d'aide. Toutefois, les premiers jours, les personnes déplacées ont dû se débrouiller par elles-mêmes. Les complexes abritant des bureaux ont pris l'apparence de petites villes avec des marchés, des kiosques, la collecte des ordures et des toilettes publiques. Étonnamment, les enfants parviennent encore à sourire et à organiser leurs jeux avec du matériel de fortune.

Déplacement au Soudan du Sud : Un camp au milieu d'un autre camp

Un camp de réfugiés rouvre au nord de l'Ouganda

Depuis décembre, les combats au Soudan du Sud entre les troupes gouvernementales et les forces rivales ont déplacé des dizaines de milliers de personnes, dont beaucoup ont trouvé refuge dans des centres de transit temporaire et d'autres centres d'accueil juste de l'autre côté de la frontière au nord de l'Ouganda. Depuis début janvier, le HCR a rouvert trois anciens camps de réfugiés et y a transféré environ 50 000 personnes. Ces sites sont localisés plus à l'intérieur de l'Ouganda. Il y est plus facile de leur assurer protection et assistance. Après avoir été transportés par camion vers l'un de ces sites, Nyumanzi I, situé à environ 30 kilomètres de la frontière, les nouveaux arrivants reçoivent des articles de secours, notamment des vivres, des couvertures, des nattes et des ustensiles de cuisine ainsi qu'un carré de terrain alloué par les autorités pour y construire un abri. Le site s'est rempli rapidement. Le HCR et ses partenaires ont travaillé sans relâche pour construire des routes, installer des réseaux de distribution d'eau et des dispensaires. Début février, des maisons et des petits commerces se construisent à travers le site. Les Sud-Soudanais ont repris le rythme de leur vie tout en surveillant de près la situation dans leur pays avec l'espoir d'y rentrer un jour.

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Nyariek est née alors que le conflit affecte de nouveau son tout jeune pays, le Soudan du Sud. Mais quelques jours après, elle a vécu une tragédie, lorsque sa mère a été tuée lors d'une attaque.

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Le Haut Commissaire du HCR se rend auprès des réfugiés dans l'installation de Yida, située non loin de la frontière avec le Soudan en proie à l'instabilité.
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D'anciens réfugiés ont été embauchés au HCR au Soudan du Sud pour venir en aide aux réfugiés soudanais.
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L'année dernière, des raids aériens et des attaques terrestres sur des villages de l'Etat du Nil bleu au Soudan ont forcé des civils à fuir vers le Soudan du Sud. Sanna témoigne sur son voyage vers l'exil.
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Oumi a fui le Soudan avec son mari et ses enfants il y a trois mois lors d'un voyage qui a été tragique.
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Le HCR vient en aide tout particulièrement aux personnes âgées, aux handicapés et aux malades parmi les réfugiés soudanais qui sont hébergés au camp de Yusuf Batil.
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Il est nécessaire de transférer d'urgence des réfugiés soudanais depuis les régions frontalières, pour leur sécurité et leur bien-être.
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Le conflit dans la région des montagnes Nouba pousse les réfugiés à rejoindre Juba, au Soudan du Sud.
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Le HCR offre d'aider au transfert de centaines de civils soudanais du sud vers leur pays, le Soudan du Sud qui a récemment obtenu l'indépendance. Près de 250 familles attendent de voyager vers leur pays d'origine, pour y recommencer une nouvelle vie.
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Le nombre des réfugiés s'accroît le long de la frontière au nord-est du Soudan du Sud. Certains se rendent plus à l'intérieur du pays vers le camp de Jammam, établi par le HCR il y a un mois.
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Soudan du Sud : les réfugiés du Nil Bleu

Les réfugiés affluent depuis la région du Nil Bleu au Soudan vers le Soudan du Sud. Beaucoup rejoignent le camp de Doro.
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Des milliers de Sud-Soudanais quittent le nord du pays pour rentrer dans leurs villages.
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Une élection a actuellement lieu au Sud-Soudan. Des millions de personnes qui sont rentrées dans leurs villages après des décennies de guerre espèrent que cette élection assurera un changement positif et apportera une paix durable.