La campagne IKEA aide à collecter 7,7 millions d'euros pour améliorer la vie des réfugiés

Articles d'actualité, 23 avril 2014

© HCR/Wiggers
Une réfugiée somalienne avec ses enfants tient une lampe à énergie solaire à l'intérieur de son abri dans l'un des camps de réfugiés de Dollo Ado à l'est de l'Ethiopie.

LONDRES, Royaume-Uni, 23 avril (HCR) Les clients et le personnel d'IKEA à travers le monde ont aidé à collecter 7,7 millions d'euros pour fournir de l'éclairage à des centaines de milliers de réfugiés lors d'une campagne de deux mois lancée en février.

Dans le cadre de cette campagne intitulée « Un brillant avenir pour les réfugiés », la Fondation IKEA s'engageait à verser un euro au HCR pour chaque ampoule LEDARE (LED) vendue dans les magasins IKEA à travers le monde entre le 3 février et le 29 mars.

Les 7,7 millions d'euros recueillis serviront à fournir de l'éclairage et des sources d'énergie à plus de 350 000 réfugiés dans des camps en Éthiopie, au Tchad, au Bangladesh et en Jordanie, notamment des lampadaires de rue à énergie solaire, des lampes à énergie solaire pour éclairer l'intérieur des abris et d'autres technologies à énergie renouvelable, comme des cuisinières à faible consommation de combustible. En outre, la campagne financera l'amélioration de l'enseignement primaire.

Le Haut Commissaire du HCR s'est félicité du succès de la campagne IKEA qui va devenir un événement annuel. « L'absence d'accès à l'éclairage et à des sources d'énergie a un sérieux impact sur le bien-être, la sécurité et l'éducation de millions de réfugiés dans le monde, particulièrement les femmes et les enfants », a-t-il indiqué, en remerciant les clients et les employés d'IKEA pour « leur contribution si importante. »

Il y a actuellement près de 10,5 millions de réfugiés dans le monde, dont près de la moitié sont des enfants. Certains réfugiés n'ont pas d'autre choix que de vivre dans des camps de réfugiés où l'absence ou l'insuffisance d'éclairage après le coucher du soleil peut mettre en péril leur sécurité.

Des activités simples comme se rendre aux toilettes, aller chercher de l'eau ou rentrer le soir dans son abri familial peuvent s'avérer difficiles et dangereuses, en particulier pour les femmes et les jeunes filles.

Les améliorations financées par la campagne feront de chaque camp de réfugiés un foyer plus sûr et plus adapté pour les enfants réfugiés et leurs familles. Par exemple, un seul lampadaire de rue à énergie solaire peut profiter à environ 300 réfugiés, car ils peuvent circuler en sécurité après le coucher du soleil. Une lanterne à énergie solaire permet à une famille de cinq personnes de partager le repas et d'aider les enfants à faire leur devoir après le coucher du soleil.

Partenaire du HCR depuis 2010, la Fondation IKEA aide à fournir des abris, des soins et une éducation à des familles et des enfants hébergés dans des camps de réfugiés ainsi qu'aux communautés environnantes.

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L'autre crise de réfugiés au Tchad

Une seconde crise de réfugiés se développe silencieusement dans le sud du Tchad depuis ces dernières années. Cette crise n'attire que peu d'attention de la part des médias et de la communauté internationale. Environ 60 000 réfugiés de la République centrafricaine sont hébergés dans le sud du Tchad. Ils sont répartis dans cinq camps et ils reçoivent une aide régulière du HCR. Toutefois le financement pour cette aide et pour des projets de réintégration reste faible. Les réfugiés ont fui les combats entre des groupes rebelles et les forces gouvernementales au nord de la République centrafricaine. Depuis le début de l'année 2009, 17 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans le sud-est du Tchad.

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Des milliers de personnes sont déplacées à l'intérieur du Tchad

Lors de scènes de dévastation au mode opératoire similaire à celles du carnage perpétré au Darfour voisin, quelque 20 villages dans l'est du Tchad ont été attaqués, brûlés et pillés par des groupes de nomades armés depuis le 4 novembre. Des centaines de personnes ont été tuées, davantage encore ont été blessées. Au moins 15 000 personnes ont été déplacées de leurs villages d'origine.

Quelque 7 000 personnes se sont rassemblées aux alentours de Goz Beida, où elles ont trouvé abri sous des arbres ou ailleurs. L'UNHCR distribuera des articles de secours dès que la situation sécuritaire le permettra. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a déjà distribué des bâches en plastique, des matelas, des couvertures et des médicaments aux déplacés internes nouvellement arrivés dans le camp de Habila. L'agence recherche actuellement un site temporaire pour accueillir les nouveaux arrivants et entre temps va augmenter le nombre de points d'eau dans le camp de Habila.

La détérioration de la situation sécuritaire dans la région est extrêmement préoccupante, ainsi que ses conséquences sur les opérations de l'UNHCR pour aider les déplacés internes et les réfugiés. Il y a 90 000 déplacés internes au Tchad, ainsi que 218 000 réfugiés originaires du Darfour présents dans 12 camps de l'est du Tchad.

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Nouvelles arrivées en Ethiopie

La contrée isolée de Dolo Ado devient le refuge de quelque 10 000 Somaliens fuyant la violence dans leur pays.

Depuis le début de l'année, environ 10 000 Somaliens ont traversé la frontière en quête de refuge et ils sont arrivés à Dolo Ado, un lieu isolé, brûlé par le soleil et situé au sud-est de l'Ethiopie - où les habitants sont majoritairement de l'ethnie somali. La plupart ont fui l'insécurité après le retrait des troupes éthiopiennes du centre et du sud de la Somalie et la reprise de ces régions par des insurgés. Au pic de l'afflux au début du mois de février 2009, quelque 150 personnes franchissaient la frontière chaque jour. En réponse à cette situation, une équipe d'urgence du HCR a été envoyée sur place pour aider à gérer un centre de transit à Dolo Ado. De plus, le HCR a fait parvenir des convois contenant des articles de secours, y compris des moustiquaires, des couvertures, des jerrycans, des batteries d'ustensiles de cuisine et des bâches en plastique. Les efforts humanitaires sont coordonnés avec d'autres agences des Nations Unies et des ONG pour assurer que les besoins sont satisfaits. Bien que de nombreux Somaliens déplacés à l'intérieur du sud et du centre de la Somalie ont commencé à rentrer, principalement vers Mogadiscio, de nombreux Somaliens restent à Dolo Ado car ils ont besoin de protection. Etant donné les faibles perspectives de rapatriement dans un avenir proche, un nouveau camp est actuellement en cours de préparation et les cas des réfugiés sont maintenant examinés.

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