Le Haut Commissaire António Guterres remercie l'Emir du Koweït pour son don de $110 millions

Articles d'actualité, 6 mai 2013

© HCR
Le Haut Commissaire António Guterres rencontre son Altesse Sheikh Sabah Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah

KOWEIT CITY, Koweït, 5 mai (HCR) Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, a effectué une visite au Koweït et a personnellement remercié l'Emir du Koweït, Sheikh Sabah Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah, pour son don d'un montant sans précédent 110 millions de dollars au profit de l'opération d'urgence du HCR auprès des réfugiés syriens.

António Guterres a rencontré son Altesse Sheikh Sabah au Palais Bayan au Koweït dimanche et exprimé la plus profonde gratitude du HCR pour ce financement annoncé récemment à Genève. Ce montant fait partie des près de 300 millions de dollars de dons versés par le Koweït au profit des organisations onusiennes. C'est le don le plus important jamais versé au HCR par une nation arabe.

« Ce don généreux de la part du Koweït, qui tombe à point nommé, donne un moment de répit au HCR pour faire face aux énormes défis et nous permet de fournir une aide vitale aux réfugiés syriens », a déclaré António Guterres.

Il a ajouté que ce don illustrait « la sagesse du leadership de son Altesse l'Emir du Koweït et la générosité du gouvernement et de la population koweïtis et reflétait la solidarité humanitaire internationale sous sa plus belle forme ».

Le Haut Commissaire a également exprimé sa reconnaissance pour le rôle humanitaire essentiel joué par le Koweït dans la région et pour son soutien envers le HCR et ses activités depuis des années.

Au cours de sa visite, António Guterres a également rencontré Sheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah, le premier ministre adjoint du Koweït et le ministre des Affaires étrangères, ainsi que Barjas Al-Barjas, le directeur de la société du Croissant rouge du Koweït et Sheikha Fariha Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah, la directrice de la Société koweïtie pour la famille idéale. Il les a tous remerciés pour leur soutien.

Le nombre de réfugiés syriens enregistrés ou en attente d'enregistrement dans la région s'élève à près de 1,47 millions de personnes. Le HCR coopère étroitement avec les pays d'accueil et ses partenaires pour fournir une protection et une assistance vitale aux réfugiés.

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M. António Guterres a rejoint, le 15 juin 2005, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, dont il est le 10ème Haut Commissaire.

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Les réfugiés urbains en Jordanie luttent pour survivre

La couverture médiatique sur les réfugiés syriens en Jordanie se concentre essentiellement sur les dizaines de milliers de personnes accueillies dans des installations comme Za'atri. Mais plus de 80% des arrivants vivent en dehors des camps et mènent une lutte de plus en plus rude pour survivre. Après trois années de conflit, ils ont de plus en plus de mal à trouver un toit, à payer leurs factures et à offrir une éducation à leurs enfants.

La plupart ont trouvé refuge près de leur point d'entrée, au nord de la Jordanie; dans des lieux souvent délabrés, le bruit des obus de l'autre côté de la frontière étant encore audible pour certains. D'autres sont allés plus au sud, cherchant des hébergements plus abordables à Amman, Aqaba, Kerak et dans la vallée du Jourdain. Si la plupart louent des maisons et des appartements, une minorité vit dans des abris informels.

Entre 2012 et 2013, le HCR et l'ONG International Relief and Development ont effectué plus de 90 000 visites au domicile des familles réfugiées pour comprendre leur situation et, si nécessaire, leur fournir une aide. Le rapport qui en résulte offre un regard sans précédent sur les défis rencontrés par 450 000 Syriens vivant hors des camps en Jordanie et luttant pour reconstruire leur vie loin de chez eux. Le photographe Jared Kohler a photographié la vie de certains de ces réfugiés.

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Commerces florissants au camp de réfugiés de Zaatari

Dans le camp de réfugiés de Zaatari, près de la frontière syrienne au nord de la Jordanie, se trouve un marché animé. Il comprend notamment des salons de coiffure, des salles de jeux vidéo et des magasins de téléphonie mobile. Ce marché dessert une population déterminée et ingénieuse comptant près de 100 000 personnes déracinées. Ce qui avait commencé comme un petit nombre de magasins de vêtements d'occasion s'est transformé en quelque 3 000 boutiques pour le plus grand plaisir des amateurs de shopping. Les habitants du camp qualifient leur marché de « Champs Élysées ». On peut y trouver notamment des machines à laver, des oiseaux de compagnie, des poulets rôtis, de la lingerie et des robes de mariée.

Un membre du personnel du HCR souvent présent à Zaatari explique que réaliser du commerce sur le site est illégal. Toutefois ces magasins sont tolérés et ont notamment l'avantage de créer des emplois et de rendre le camp plus dynamique. Les résidents y dépenseraient environ 12 millions de dollars par mois. « Avant, c'était difficile, mais les choses changent et les commerçants améliorent leurs magasins », déclare Hamza, le copropriétaire du Zoby Nut Shop. Le photographe Shawn Baldwin s'est récemment rendu dans le camp pour mettre en image cet esprit d'entreprise.

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Troisième anniversaire de la crise en Syrie: un enfant du conflit

Achraf est né le jour même où le conflit a commencé en Syrie : le 15 mars 2011. C'est le septième enfant d'une famille de Homs. Une semaine après sa naissance, le conflit a atteint son quartier. Pendant des mois, sa famille est restée quasiment recluse à la maison. Certains jours, les bombardements étaient sans interruption, d'autres jours un calme inquiétant régnait. Ces jours-là, la maman d'Achraf se précipitait avec lui dans la clinique locale pour les vaccins et les contrôles.

Quand Achraf avait environ 18 mois, sa tante, son oncle et son cousin ont été assassinés - la gorge tranchée - alors que le garçon dormait à côté dans la maison de sa famille. Terrifiée et craignant d'être les prochains, la famille d'Achraf s'est entassée dans leur voiture, emportant quelques effets précieux, et est partie vers la frontière.

Ils ont abandonné leur maison, construite par le père et l'oncle d'Achraf. Au bout de quelques jours, la maison a été pillée et détruite. Le photographe Andrew McConnell a rendu visite à la famille dans leur nouveau foyer dans la plaine de la Bekaa, au Liban, également construit par le père et l'oncle d'Achraf. Situé au bord d'un champ de boue, c'est un patchwork de bâches en plastique, de toile et de ferraille. Le sol est couvert de couvertures et de matelas fournis par le HCR. Ils font désormais face à de nouveaux défis comme la lutte quotidienne pour que les enfants soient au chaud, au sec et protégés contre les rats. Achraf sursaute toujours quand il entend des bruits soudains et forts, mais le médecin a expliqué à sa mère que le garçon s'y habituerait.

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