Khaled Hosseini

En bref
© HCR

Le célèbre auteur américain Khaled Hosseini sait ce que c'est qu'être un réfugié. Il était adolescent et vivait à Paris, où son père travaillait en tant que diplomate afghan, lorsque l'Union soviétique a envahi son pays le soir de Noël en 1979. Sa famille s'est alors réfugiée aux Etats-Unis. Alors que Khaled Hosseini vivait en Californie et suivait des études de médecine, la guerre a continué de ravager son pays natal. Ces dernières années, le succès planétaire de son ouvrage « les cerfs-volants de Kaboul » et deux autres best-sellers lui a permis de contribuer à sensibiliser sur l'Afghanistan et d'aider les centaines de milliers de personnes qui demeurent déplacées internes et dans le besoin ainsi que de réfugiés dans d'autres parties du monde.

Dans cet objectif, il a travaillé étroitement avec le HCR, en forgeant une relation privilégiée avec notre bureau aux Etats-Unis, qu'il a représenté en tant qu'Envoyé de bonne volonté de 2006 à 2013, date à laquelle il est devenu Ambassadeur de bonne volonté du HCR. Durant ces années, lors de missions sur le terrain avec le HCR, il a observé et appuyé le travail de l'agence humanitaire à la fois en Afghanistan et au Tchad. Il s'est fait le porte-parole de l'organisation lors de réunions majeures aux Etats-Unis, y compris pour la Journée mondiale du réfugié, et lors d'interviews avec les médias. Il a également aidé à collecter des fonds essentiels aux familles réfugiées et rapatriées via la Fondation Khaled Hosseini.

Selon lui, en tant que ressortissant afghan, la cause des réfugiés est chère à son cœur et c'est un plaisir de tout faire pour saisir l'attention du public et faire entendre la voix des victimes des crises humanitaires.

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L'envoyé de bonne volonté de l'UNHCR Khaled Hosseini en visite en Afghanistan

L'envoyé de bonne volonté de l'UNHCR Khaled Hosseini s'est rendu en Afghanistan début septembre, pour se rendre compte de l'envergure et de la complexité de l'une des plus grosses opérations de l'UNHCR. Pendant 10 jours, l'écrivain célèbre a passé en revue des projets de l'UNHCR et a rencontré des rapatriés dans les provinces du nord de Kunduz, Baghlan, Balkh, Parwan et Kaboul. Khaled Hosseini, lui-même ancien réfugié afghan, maintenant installé aux Etats-Unis, a noté qu'il faudrait encore du temps et du travail pour que l'Afghanistan puisse offrir aux rapatriés des infrastructures et des services adéquats. Il a exhorté la communauté internationale à poursuivre son engagement envers l'Afghanistan, en lui donnant le temps nécessaire pour la reconstruction.

Khaled Hosseini n'a pas pu se rendre dans le sud et dans certaines régions de l'est, où l'insécurité ralentit le travail de l'UNHCR pour évaluer les besoins et pour fournir une assistance à ceux qui en ont le plus besoin. Depuis 2003, l'UNHCR a aidé plus de quatre millions de réfugiés à rentrer chez eux en Afghanistan. Cette année, environ 300 000 réfugiés afghans sont rentrés du Pakistan. Plus de 900 000 réfugiés afghans se trouvent en Iran, et deux millions au Pakistan.

L'envoyé de bonne volonté de l'UNHCR Khaled Hosseini en visite en Afghanistan