admin

UNHCR report reveals debilitating impact of statelessness on children

Every ten minutes, a child is born stateleess

GENEVA, SWITZERLAND, Tuesday 3 November (UNHCR) – Stateless children across the world share similar feelings of discrimination, frustration and despair, says a new UNHCR report, creating problems that can endure into adulthood. The first geographically diverse survey of the views of stateless children says the common problems they face in the countries under review profoundly affect their ability to enjoy childhood, lead a healthy life, study and fulfil their ambitions.

Many of the dozens of young people in seven countries interviewed for the I am Here, I Belong: the Urgent Need to End Childhood Statelessness report said that being stateless had taken a serious psychological toll, describing themselves as “invisible,” “alien,” “living in a shadow,” “like a street dog” and “worthless.”

infographic without hashtag

UN High Commissioner for Refugees António Guterres stressed that the report, released one year after the launch of UNHCR’s #IBelong Campaign to End Statelessness by 2024, highlights the need to end the suffering of stateless children in a world where a child is born stateless at least every 10 minutes.

“In the short time that children get to be children, statelessness can set in stone grave problems that will haunt them throughout their childhoods and sentence them to a life of discrimination, frustration and despair,” said Guterres. “None of our children should be stateless. All children should belong.”

The High Commissioner will, at the UN Headquarters in New York today, present the report at a high-level panel discussion on the importance of the right to nationality. More than 250 people, including children, youth and their parents or guardians were interviewed in Côte d’Ivoire, Dominican Republic, Georgia, Italy, Jordan, Malaysia and Thailand last July and August for the report.

FB_IBelong_4_Fr

In the report, the children tell of the tough challenges they face growing up, often on the margins of society, denied the rights most citizens enjoy. Stateless children say they are often treated like foreigners in the country they have lived in all their lives.

Stateless young people are often denied the opportunity to receive school qualifications, go to university and find a decent job. They face discrimination and harassment by authorities and are more vulnerable to exploitation. Their lack of nationality often sentences them and their families and communities to remain impoverished and marginalized for generations.

Statelessness also affects the future of young people. One young woman in Asia, told UNHCR researchers that she has been unable to take up job offers as a teacher because she is stateless and can only find work in a local shop. “I want to tell the country, that there are many people like me.”

UNHCR is calling on more countries to support the campaign launched on November 4, 2014 to end statelessness. In the year since, regional initiatives and action by states have seen the global community rally behind the campaign.

In order to end statelessness, UNHCR is urging all states to take the following steps:
– Allow children to gain the nationality of the country in which they are born if they would otherwise be stateless.
– Reform laws that prevent mothers from passing their nationality to their children on an equal basis as fathers.
– Eliminate laws and practices that deny children nationality because of their ethnicity, race or religion.
– Ensure universal birth registration to prevent statelessness.

Media Materials: Full media materials and a copy of the embargoed report available at: www.unhcr.org/ibelong/media-page.

Media contacts:
In Dakar:
Helene Caux, Senior Regional Public Information Officer, caux@unhcr.org , cell: +221 77 333 1291
Emmanuelle Mitte, Senior Protection Officer (Statelessness expert), mitte@unhcr.org , cell: +221 77 74 01 1496
Simplice Kpandji, Regional reporting officer, kpandji@unhcr.org , cell: + 221 77 333 9883
In Abidjan:
Nora Sturm, Public Information Officer, sturmn@unhcr.org, +225 06 43 07 61
And others worldwide: http://www.unhcr.org/4a09806215.html

About the #IBelong campaign
On 4 November 2014, UNHCR launched its #IBelong Campaign to end statelessness in 10 years. Statelessness is a man-made problem and relatively easy to resolve and prevent. With the necessary political will and public support, millions of people around the world could acquire a nationality and prevent their children from being born stateless. The #IBelong campaign is supported by a Global Action Plan, which sets out concrete steps for states to help resolve the problem. By acquiring a nationality, the estimated 10 million stateless people around the world could gain full access to their human rights and enjoy a sense of belonging in their communities.

Le texte en français:

Un rapport du HCR souligne les conséquences néfastes de l’apatridie pour les enfants

Un enfant né apatride toutes les dix minutes

GENEVE, SUISSE, 3 novembre 2015 (HCR) - Les enfants apatrides à travers le monde partagent les mêmes sentiments de discrimination, de frustration et de désespoir, peut-on lire dans un récent rapport du HCR. Les problèmes subis par les enfants apatrides peuvent demeurer durant toute leur vie d’adulte.

Cette toute première enquête à ce sujet a été menée dans plusieurs pays distincts. Elle examine les points de vue des enfants apatrides sur les problèmes communs auxquels ils sont confrontés dans les pays étudiés. Leur capacité à profiter de leur enfance, à mener une vie saine, à étudier et à concrétiser leurs ambitions est profondément affectée par l’apatridie et les problèmes qui y sont liés.

Parmi des dizaines de jeunes interviewés dans sept pays pour cette étude intitulée « Ici j’existe : l’urgente nécessité de mettre fin à l’apatridie parmi les enfants », beaucoup ont déclaré que l’apatridie avait de graves conséquences psychologiques sur eux. Ils se décrivent comme étant « invisibles », « alien », « vivant dans l'ombre », « comme un chien errant » et « sans intérêt ».

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres a souligné que ce rapport, publié un an après le lancement de la campagne du HCR intitulée #IBelong/J’existe pour mettre fin à l'apatridie d’ici 2024, souligne la nécessité de faire cesser la souffrance des enfants apatrides dans un monde où au moins un enfant apatride naît toutes les 10 minutes.

« Dans le temps limité où les enfants apprennent à être des enfants, l'apatridie peut graver dans la pierre des problèmes qui les hantent tout au long de leur enfance et, ainsi, les condamner à une vie de discrimination, de frustration et de désespoir », a indiqué António Guterres. « Aucun de nos enfants ne devrait être apatride. Tous les enfants devraient pouvoir exister. »

Le Haut Commissaire présentera, au siège de l'ONU à New York aujourd'hui, le rapport lors d’un débat de haut niveau sur l'importance du droit à la nationalité. Plus de 250 personnes - dont des enfants, des jeunes et leurs parents ou tuteurs - ont été interviewés en Côte d'Ivoire, en République dominicaine, en Géorgie, en Italie, en Jordanie, en Malaisie et en Thaïlande durant les mois de juillet et août derniers pour ce rapport.

Dans le rapport, les enfants font part des difficiles problèmes auxquels ils sont confrontés en grandissant, souvent en marge de la société et privés des droits dont bénéficient la plupart des citoyens. Les enfants apatrides expliquent qu’ils sont souvent traités comme des étrangers dans le pays où ils ont vécu toute leur vie.

Les jeunes apatrides se voient souvent refuser la possibilité d’aller à l’école ou à l'université et de trouver un emploi décent. Ils sont victimes de discrimination et de harcèlement de la part des autorités et ils sont plus vulnérables à l'exploitation. Souvent, l’absence de nationalité affecte leur vie ainsi que leurs familles et leurs communautés qui demeurent démunies et marginalisées pendant des générations.

L’apatridie affecte également l'avenir des jeunes. Une jeune femme en Asie a expliqué aux chercheurs du HCR qu’elle ne peut répondre à des offres d'emploi en tant que professeur car elle est apatride. Elle n’a pu trouver qu’un travail d’employée dans un magasin local. « Je veux dire à ce pays que nous sommes nombreux dans mon cas. »

Le HCR appelle davantage de pays à soutenir la campagne lancée le 4 novembre 2014 pour mettre fin à l’apatridie. Dans l'année qui a suivi, des initiatives et des actions au niveau régional mises en œuvre par des Etats ont fait naître un engagement de la communauté mondiale envers cette campagne.

Pour mettre fin à l'apatridie, le HCR exhorte tous les États à prendre les mesures suivantes :
- Permettre aux enfants d'acquérir la nationalité du pays dans lequel ils sont nés au cas où ils seraient sinon apatrides.
- Réformer les lois qui empêchent les mères de transmettre leur nationalité à leurs enfants au même niveau que les pères.
- Éliminer les lois et les pratiques qui privent les enfants de nationalité en raison de leur appartenance ethnique, de leur race ou de leur religion.
- Assurer un enregistrement universel des naissances pour éviter l'apatridie.

Pour lire le rapport en version française : https://goo.gl/Zo9rzI

Contacts médias :
A Dakar:
Helene Caux, porte-parole regionale,  caux@unhcr.org , tel: +221 77 333 1291
Emmanuelle Mitte, Administratrice de Protection (experts apatridie), mitte@unhcr.org , tel: +221 77 74 01 1496
Simplice Kpandji, Regional reporting officer, kpandji@unhcr.org , tel: + 221 77 333 9883
A Abidjan:
Nora Sturm, officer d'information, sturmn@unhcr.org, tel: +225 06 43 07 61

Autres contacts médias du HCR à travers le monde : http://www.unhcr.org/4a09806215.html

A propos de la campagne #IBelong/J’existe :
Le 4 novembre 2014, le HCR a lancé sa campagne #IBelong/J’existe pour mettre fin à l'apatridie d’ici 10 ans. L'apatridie est un problème créé artificiellement qui est relativement facile à résoudre et à prévenir. Avec la volonté politique nécessaire et le soutien du public, des millions de personnes dans le monde pourraient acquérir une nationalité et empêcher leurs enfants de naître apatrides. La campagne #IBelong/J’existe est soutenue par un Plan d'action mondial, qui énonce des mesures concrètes pour les Etats afin de les aider à résoudre le problème. En acquérant une nationalité, les 10 millions de personnes apatrides dans le monde pourraient enfin exercer leurs droits humains fondamentaux et éprouver un sentiment d’appartenance dans leur communauté.

A life of isolation and exclusion for stateless children

The lost children of Côte d’Ivoire